My Little Pony : A New Generation
Ai-je besoin de résumer ? Non ? On va le faire quand même, sait-on jamais que quelqu’un découvre ce sujet dans le tard.
Du coup nous débutons notre histoire à Equestria, bien des lunes, de très nombreuse lunes après l’ « Ancienne Equestria ». Sunny, dont le père maintenant absent était chercheur indépendant en la matière, rêve de rétablir l’amitié entre les trois races de poneys. Elle s’efforce depuis des années en solitaire à changer les mentalités dans la Baie de Port-Poney sans résultat, jusqu’au jour ou Izzy, une licorne, fait irruption dans leur village. Après avoir découvert que les licornes ont depuis longtemps perdu leur magie, et malgré les avertissements de son ami le shérif Hitch, Sunny partira chez les pégases aux Hauts-de-Zéphyr avec sa nouvelle amie cornue dans le but de la rétablir.
Tout le monde se souviens ? Parfait on détaillera le reste dans la partie dédiée au scénario et au lore. Sur ce allons-y
Animation et Designs :
Rien à redire c’est vraiment du bon boulot et, à part quelques chipotages qui relèveront de ma propre vision, c’est une très bonne chose sachant les attentes initiales du fandom. Les modèles 3D sont très propres, un peu pelucheux de près même si je trouve que ça fait presque plus feutré que duveteux mais passons. Le panel d’expression et de mouvement présent dans le film ne me semble pas aussi riche que celui de la G4 mais il reste bien supérieur à ce que je m’attendais à voir. C’est une excellente nouvelle pour un cartoon, d’autant plus pour un qui est regardé par un public plus mature et donc plus sensible au langage corporel. Aussi je suis très heureux de voir une nouvelle ambition en terme de chorégraphies, sans doute permise par la 3D. Ça nous change des danses un peu molles de FiM.
Thunder : Me regardez pas comme ça. Je les aime quand même vos danses...
Le budget Netflix aura sans doute été boosté par un fort apport de Hasbro qui, semble-t-il, compte bien reconquérir sa fanbase de la G4 et en mettre plein les yeux aux nouveaux.
Personnages :
Sunny Starscout : Une pouliche pleine de rêve, d’espoir et élevée dans l’amour, les contes et l’ouverture d’esprit. Elle deviendra une jument pleine d’assurance et de joie de vivre qui n’hésite pas à faire du rentre dedans pour se faire entendre.
Voilà que le personnage principal est une terrestre, j’en connais qui en seront content. D’autant qu’elle est très bien introduite d’abord par la scène de jeu entre elle, Hitch et Sprout puis par sa chanson.
J’aime bien son personnage de jument forte, notamment par ce que j’aime les gentils personnages insolents ( vive les chaotiques bon ! ), cela étant j’aurais tout de même quelques petites choses à redire, non pas dans sa construction qui est très propre, mais plutôt dans cette volonté de lui donner un véritable premier rôle au contraire de Twilight dans la G4. Ce n’est pas tellement que je sois contre mais du coup certains personnages du groupe en pâtissent et les relations intragroupes également. Je pense notamment à la scène du « Just Prance » qui m’a fait me demander : « Pourquoi c’est Sunny qui joue déjà ? ». Elle remonte la pente de manière tellement scénarisée que ça m’a sorti du film quelques secondes. Franchement c’est à ce moment-là qu’elle aurait dû se manger un mur par pêché d’orgueil. Sunny est si intouchable qu’aucun conflit ne semble plus possible, la pauvre Izzy en a perdu une partie de son développement.
Izzy Moonbow : Mademoiselle travaux manuels. Une boule de positivisme un peu neuneu qui cherche des amis à même de rendre son quotidien moins morne.
Alors soyons clair, je n’ai rien du tout contre elle mais son rôle comme son développement m’ont quand même déçu et ce sans même que ça ne me gâche le film… Y a pas un problème là ? D’abord j’ai été un peu déçu de retrouver une Pinkie Pie qui ne soit pas la vraie Pinkie Pie ( positivisme, amitié avant tout, atypique, lieu de naissance morne au possible. ) mais ce n’est pas si grave en soi. Le pire reste que le film a amorcé à deux reprises le fait que Izzy tiens plus à ses amis qu’à leur quête ou sa propre magie, et il n’en a rien fait. Quand Sunny interrompt sa tea party, Izzy fait une moue triste, presque désolée, mais ça n’a aucune incidence et elle va même chanter joyeusement 30 secondes plus tard. Quitte à éviter les conflits avec Sunny et la rendre neuneu et en manque d’affection, autant faire en sorte qu’elle soit attentive à ses amis et remarque des choses qu’ils ne voient pas. Ça aurait eu le mérite de lui donner l’occasion de s’illustrer autrement qu’avec de l’art plastique.
Je l’aime bien malgré tout et j’espère qu’elle aura de meilleures occasions dans la série à venir.
Hitch Trailblazer : Shérif émérite, chevalier de ces dames et éleveur malgré lui. Loin d’être orgueilleux ou idiot, c’est un étalon sur lequel on peut compter en toute circonstance. Enfin si on n’enfreint pas la loi, bien entendu.
Il est cool ce mec et c’est certainement l’intention voulu. Voilà enfin un représentant équestre masculin qui part sur de bonnes rails. Pas grand-chose à redire pour le coup. Il assume très bien son rôle de garde-fou pour Sunny, à laquelle il tient beaucoup, les animaux apportent une touche amusante sans être envahissants, à tel point qu’on les oubliera presque, et son sens du rythme, un peu « mal vu » par les autres, permet de le rendre crin un moins rigide. Si je devais citer la chose que j’aime tout particulièrement dans son personnage ce serait sa relation très touchante avec Sunny qui serait presque celle d’un grand frère avec sa petite sœur. Il a trouvé un genre d’équilibre entre son statut de Shérif qui l’oblige à calmer les ardeurs de Sunny et l’envie de rester proche d’elle et lui faire plaisir. À ça vient s’ajouter un élément de caractérisation tout bête, mais qui m’a fait sacrément plaisir, à savoir qu’il a la maladie de la danse un peu comme moi.
Ruby ( Pipp ) Petals : Influenceuse princière et chanteuse numéro une du tout Zephyr Heighs. Le personnage est intéressant et j’ai ma petite idée sur comment ils vont la développer mais concentrons-nous sur ce qu’on en a ici. Ruby est visiblement la figure principale de la famille royale et ce parce qu’elle a appris à écouter ce que sa mère lui dit. Notamment ce qu’il ne faut pas dire.
Elle n’est cependant pas la princesse héritière, peut-être justement parce qu’elle est trop docile ? Heureusement les scénaristes ne se sont pas contenté d’écrire une instragameuse sans cervelle comme le prouve brièvement la scène où elle rapporte le cristal des pégases à la bande. Ça rassure pour la suite et surtout pour l’image à donner aux petites filles.
Besoin tout de même d’approfondir le personnage qui reste survolé ( ha ha ).
Zipp Storm : Garçon manqué, amatrice de voltige et, contre toute attente, princesse héritière. Heureux de voir qu’on ne peut pas juger un livre à sa couverture, comme pour sa sœur. Les Hauts-de-Zéphyr l’ont vraiment bien mise en valeur autant moralement qu’activement. Elle ne partage absolument pas la vision de sa mère mais a assez de jugeote pour comprendre qu’en l’état, donner un coup de sabot dans la fourmilière ne fera qu’empirer les choses. Zipp agit avec discernement afin d’atteindre son objectif, ce qui explique son ouverture d’esprit. Une occasion peut venir de n’importe où après tout.
Dommage qu’elle soit à ce point transparente dans le dernier tiers du film.
Argyle Starshine : Historien de la période « Pré-Sécession » d’Equestria et père aimant. Il n’est pas assez apparu pour dresser une véritable analyse mais on s’accordera tous à dire que c’est un bon gars. Les raisons de son absence lorsque Sunny est adulte restent inconnues et ça n’est pas plus mal.
Phyllis Cloverleaf : Présidente de Canterlogic, gardienne de la morale et propagandiste professionnelle. On part sur une base d’antagoniste sacrément osée pour une série destinée aux petites filles. D’autant que le personnage est un peu plus complexe qu’une simple méchante puisque sa rédemption lors du climax invite à penser qu’elle pensait vraiment aux bien des habitants de la Baie de Port-Poney. C’est la petite chose que je regrette, qu’on n’ait pas eu un indice de cette intention car elle donne plus l’impression de contrôler son fils et le village dans son unique intérêt.
Reine Colombe ( Queen Heaven ) : Reine des temps modernes, narcissique notoire mais dirigeante consciencieuse. Je l’aime bien. C’est moins une dictatrice ou une manipulatrice qu’une reine soucieuse du bien-être de son peuple. Elle préfère conserver un statut quo positif, quitte à devoir leur faire miroiter un beau rêve, plutôt que de plonger la cité dans le chaos et la peur. Ça ne la dérange de garder sa couronne au passage bien sûr. Autre aspect intéressant, la manière dont elle traite Zipp malgré qu’elle soient en désaccord indique qu’elle croit en ses capacité. On peut s’imaginer que, malgré ses défauts, elle a su et sait toujours être une mère attentive.
Alphabittle Blossomforth : Fier propriétaire d’un salon de thé et joueur invétéré. Le moins intéressant des trois représentants parce qu’il n’arrive que dans le dernier tiers du film et n’a pas la place de se développer ; au même titre que Bridebois ( Bridlewood ). Déçu du coup notamment parce que j’aimais son design un peu bourru. Quand il a accusé Sunny de tricherie, je me suis d’abord dit que c’était un sacré mauvais joueur pour invoquer un argument aussi pourri que « Tu n’es pas une licorne. », puis je me suis fait une réflexion. Si le film avait été un peu plus long, il aurait été intéressant de lui donner une backstory proche de celle de Sunny. On aurait pu avoir une version masculine de Sunny aux rêves brisés par son environnement, ce qui l’aurait amené à mépriser les autres races et à se réfugier dans l’adrénaline des jeux. Le sujet de la G5 étant la tolérance, ça ne me semble ni hors sujet, ni hors ton avec le film.
Sprout : Subalterne de Hitch, fils en insécurité émotionnelle constante et futur dictateur autoproclamé. Alors lui c’est le personnage que je trouve le plus pertinent et qui remplit parfaitement son rôle sans pour autant être invasif. Ce n’est pas juste un comic relief et il se paie même le luxe d’avoir ma chanson préférée. Sprout n’est que le produit de la propagande de sa mère, de sa frustration vis-à-vis de Hitch et de son insécurité. Tout ça part ainsi en cacahuète et échappe au contrôle de sa mère. Il représente si bien tout ce que le film dénonce comme mauvais qu’on pourrait s’attendre à rencontrer le pire des méchants, mais non ! À la place on a exactement ce qu’est Sprout. Un petit gars perdu à qui on a toujours guidé la conduite, en qui personne n’a jamais vraiment cru et qui se retrouve entrainé dans les engrenages de sa propre éducation : « Être effrayé, c’est être préparé. ».
Bon, si on me demande je pense que la faute revient à 90% à sa mère, mais ça n’empêche qu’il s’en sort un peu trop bien. À voir ce qu’il en sera par la suite, pour les deux.
Scénario et Lore :
Commençons par ce que je trouve le plus drôle dans tout ça. J’avais, et je ne pense pas être le seul, déjà anticipé tout le scénario rien qu’avec la bande annonce
Crevons l’abcès tout de suite, je ne suis pas en train de dire que le scénario est bâclé ou décevant. On est loin d’un chef d’œuvre narratif mais l’histoire s’apprécie sans problème et apporte à la fois une grosse dose de fun sans oublier pour autant qu’il a un message à faire passer et des personnages à faire interagir. Sur ce dernier point cependant, il y a des choses à redire.
Au début j’ai cru que le film allait nous balancer des stéréotypes un peu vides. Puis j’ai été agréablement surpris par leurs traitements respectifs, y compris les personnages secondaires d’autant que la plupart des relations entre eux me plaisent et son pertinentes. Enfin j’ai trouvé certaines décisions plutôt regrettables dans le développement de quelques individus. J’ai déjà parlé de la plupart d’entre eux lors de la partie Personnages mais il reste un point que je souhaite approfondir.
Sunny a été écrite de manière très propre et elle incarne vraiment le rôle d’héroïne contrairement à Twilight. Aucun « Out of Character » de tout le film, elle se maintien très bien. Trop bien en fait. Sunny accapare une grande partie des actions moteur dans le film. C’est dû à sa confiance en elle qui tire fortement sur l’orgueil et elle ne s’est pris que peu de retour de boomerang pour son comportement malgré les risques qu’elle fait encourir à ses compagnons. Deux exemples que j’ai d’ores et déjà cité plus haut :
- La Tea Party d’Izzy : qui participe à l’enracinement de l’une des facettes les plus importantes de la licorne est interrompue, à juste titre mais tout de même, par Sunny. On ne l’entend pas s’excuser ou même s’inquiéter de la réaction de son amie à qui elle demande même immédiatement un service.
- Le Défi du Dance Prance : était le bon moment pour lui remettre les pendules à l’heure et approfondir un peu le feeling qu’il y a déjà entre Hitch et Ruby. On aurait pu imaginer deux possibilités qui auraient mis Hitch sur le devant de la scène, montrer qu’il s’ouvre aux autres races, et, excusez-moi encore l’expression, faire manger un mur à Sunny.
Treasure Mapple : On part sur une écriture scénique ?
Thunder Hooves : Allez ça me fait plaisir !
Treasure Mapple : Non, deux fois la même scène d’affilé ça va être lourd P’pa.
Thunder Hooves : … ouais sûrement… faisons plus simple alors.
Scènes repensées :
Musiques :
Faisons la liste des musiques voulez-vous, en VO car je ne suis pas sûr des titres VF.
- Gonna Be My day ( Sunny )
- I Lookin’ Out For You ( Sunny et Izzy )
- Danger Danger ( Sprout )
- Glowin’ Up ( Ruby )
- Fit Right in ( Izzy and Co )
Avant toute chose je tiens à dire qu’il n’y a aucune de ces chansons qui ne soit pas entrainante en elle-même. Cependant nous sommes dans un film. Il y donc de la narration. Narration qui doit se poursuivre dans les musiques. Chose que le film fait, en partie. Je dirai que trois des musiques remplissent très bien leur rôle, une autre un peu moins bien et que la dernière n’avait pas besoin d’être.
Gonna Be My Day est une bonne chanson d’introduction à la fois pour la Sunny adulte que pour la ville elle-même.
Danger Danger fait une excellente description de la manière dont les choses évoluent sous la direction de Sprout en plus de se permettre une forme et un fond en parfaite adéquation avec son sujet. Une musique très répétitive qui te dit d’avoir peur et de ne surtout pas réfléchir, d’obéir.
Glowin’ Up qui est une musique de fond mais n’en est pas moins importante puisqu’elle vient habiller une scène. J’aime tout particulièrement que ce concert initialement destiné à servir le mensonge de la famille royale avec des paroles réconfortantes et positives en vienne à causer la perte de ce système en servant de diversion.
I Lookin’ Out For You remplit son role de transition. J’aime bien la musique mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y avait moyen de prendre un peu plus du temps dans le chant pour montrer la réticence de Izzy à rencontrer les pégases avant qu’elle ne se laisse convaincre. Ceci étant, la rallonger aurait sûrement nuit à la transition. Je suis donc partagé.
Fit Right in est mon maillon faible. On aurait très bien pu avoir une scène dans laquelle Izzy confectionne les cornes tout en discutant avec les autres, voir que Sunny remarque la moue de son amie et lui parle. On aurait même pu imaginer qu’Izzy se confie à Zipp qui aurait pu comprendre son envie de rester avec eux tous plutôt que de s’atteler à leur quête. Zipp fuyant visiblement ses responsabilités dès qu’elle le peut, elle aurait pu la comprendre, ce qui lui aurait donner un peu d'importance sur la fin. Cette musique est hors sujet selon moi.
Doublages, au pluriel :
D’une manière générale les doublages sont franchement bons en VO comme en VF. Je garde encore et toujours une petite, légère préférence pour la VO car l’absence d’intonations en français est quelque chose que je regrette un peu. Ceci dit le jeu des comédiens/comédiennes de doublage de SDI Média Belgium ( encore eux, yes ! ) est tout de même très bon et, comme souvent, plusieurs des répliques VF me plaisent plus que les originales. Quelques exemples peut-être ?
Phyllis : « That pony is trouble. » devient « Ce poney est un anarchiste. » en parlant de Argyle.
Le serment « Hoof to heart » de Sunny et Argyle qui devient « Poney juré ».
Hitch : « You gotta be kidding me. » traduit en « On se sent aidé, c’est super. » quand Sprout se piège volontairement.
Je pourrais citer aussi des choses que j’ai moins aimé en VF qu’en VO. La petite danse de Sunny et Hitch notamment qui perd tout son sens en VF.
Up high, Down low
Hitch it to a post
Flip it to Sunny side
And on a piece of toast
Jolie jeu de mot pour faire comprendre que c’est une manière pour Hitch de desserrer la corde avec Sunny. Sens inexistant dans :
En haut, En bas
Et on l’attache serré
On le met au soleil
Et puis sur du pain frais
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Dans la catégorie voix préférées et voix moins aimées, nous auront :
VO :
Aime surtout : Argyle ( Michael McKean ) ; Zipp ( Liza Koshy ) ; Sprout ( Ken Jeong )
VF :
Adore : Alphabittle ( Jean-Michel Vovk )
Aime surtout : Argyle ( Jef Rossion ) ; Sprout ( Pierre Le Bec ) ; Hitch ( Matthieu Meunier )
Aime un petit peu moins : Izzy ( Aaricia Dubois )
Aime moins : Ruby ( Marghe Davico )
Au passage, je crois que je vais regarder les VO sous-titrées en VO maintenant car, même si c’est plus confortable, les sous-titres VF passent 100 trucs à la trappe en 10 minutes et je le remarque rien qu’à l’oreille sans être doué. Ça saoule.
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Alors ceux qui m’ont en marathon de la G4 savent qu’il y a - une chose – à laquelle je fais particulièrement attention en général et d’autant plus qu’en l’on traduit. Les chansons. Les chansons marchent bien en VF mais elles partagent à la fois les défauts/qualités de celles de la G4 ainsi que les défauts déjà présents dans la VO du film. Certaines traductions sont un peu faibles ou bancales tandis que d’autres sont nickels voir plus efficaces que l’originale, rien de nouveau là-dessus mais en plus il arrive que les voix soient un crin trop noyées dans l’instrumentale. Je remarque surtout ça dans la VF de Gonna Be My Day où je dois tendre l’oreille pour capter ce qu’elle chante… en français… Et ce n’est pas elle qui articule mal, juste l’instrumentale qui est trop forte, comme en VO.
Je finirai en disant que je reste un peu froid par rapport à la provenance du casting VO et VF dans certains cas dont un en particulier. Le boulot est bien fait et il n’y a donc pas réellement sujet à se plaindre mais je pense surtout à Marghe Davico qui n’a aucune expérience connue en comédie ou doublage et se retrouve catapultée comme voix VF d’un personnage principal juste parce qu’elle a fait The Voice. Sa performance en elle-même ne m’as pas déplu sans être transcendante mais la chanson et surtout sa voix chantée m’a sortie du personnage car ce n’est pas Ruby qui chante mais bien Marghe Davico.
Bilan :
Je n’aurais pas parié sur un bilan à ce point positif à la veille de la sortie. Le scénario, bien que prévisible, se tient bien. Les personnages sont attachants et bien caractérisés. Les musiques, même si un poil trop dansantes à mon goût, sont majoritairement bonnes. Enfin l’animation est nickel chrome et les sujets abordés sont bien plus audacieux que ce qu’on aurait pu en attendre.
J’ai hâte de voir comment se positionnera la série et quel arrangement se fera sur le plan graphique car il est dans leur intérêt de conserver ce niveau d’animation pour les films uniquement.
Bonus : Le saviez-vous ? Argyle semble posséder une plume de Twilight dans son bureau.