[Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Postez-ici vos fictions inspirées de My Little Pony: Friendship is Magic.
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Raincloud
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Raincloud »

Tiens, ça me fait penser que j'avais déjà imaginé une fic avec Derpy et Lyra... et je suis très sérieux ! faut croire que ces poneys vont ensemble apparemment et qu'on a des idées assez proches.

Bon, excepté le fait que tu m'ai piqué mon idée (c'est louche quand même :RDnamu: ), je trouve ce chapitre très plaisant.
Je crois même qu'il me plait plus que les précédents parce qu'il y a pas mal de dialogue (et moi, j'aime le dialogue, qu'on le veuille ou non !).
Du coup, une attaque qui met un peu d'action, une pauvre petite qui galère avec sa branche et un deuxième partenaire de pétoche, ça nous donne un bon chapitre bien sympa. J'ai hâte de savoir ce qui ce passe dans ce manoir même si tout le monde sait que la créature destructrice et en fait un tout petit lapin égaré. :spike: J'ai pas raison ?

Et si tu te demandes pourquoi je fais plus de remarques sur le fond que sur la forme contrairement aux autres, je te répondrais que je suis assez incompétent dans ce domaine pour te donner des conseils... Voilà, je l'ai dit, tout le monde le sait désormais... :roll:
Et j'attends la suite, m'dame l'autrice. :hipster:
[align=center]S'il y a une âme charitable qui accepterais d'esquisser quelques illustrations pour mes OCs, je lui serais grandement reconnaissant. MP-moi.[/align]
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Acylius
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Acylius »

Pour l'instant je dois avouer que je ne trouve pas ça particulièrement comique. Il y a de l'ambiance, de l'action, de la tension, mais pas de quoi se bidonner. En voyant le tag humour, je m'attendait à quelque chose d'au moins aussi drôle que ta fic précédente. Sur ce point là, je suis un peu déçu. Mais l'action et le rythme sont bons et ça me semble bien parti pour être une aventure sympathique.

Par contre je dois te prévenir que je n'ai pas la moindre affinité pour les background ponies, que ce soient Derpy, Lyra, Octavia ou n'importe quel autre. Ce sont des personnages qui ne m'intéressent absolument pas. J'attends de voir ce que tu vas en faire et si d'autres vont se joindre à l'aventure, mais disons que pour l'instant niveau personnages je ne suis pas follement emballé. Mais pas de panique, l'important c'est que l'histoire derrière soit prenante, et pour l'instant c'est bien parti.
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Untiring Quill
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Untiring Quill »

J'ai noté toutes les remarques, merci à tous! :3
Et chouette, Acylius, il ne manquait plus que toi!

Pour fêter ça, un nouveau chapitre qui cette fois est bien gros, bien plein et tout et tout <3

Chapitre 5: Retrouver les égarées
« C’est affreux ! Ecoutez-moi ! Je vous en supplie ! »
Un grand groupe de poneys commence à se réunir devant la pauvre marchande désemparée, juchée sur l’estrade placée devant la mairie. Ses crins d’ordinaire soigneusement coiffés sont tout emmêlés, son regard fou scrute la foule. Mais la jument terrestre beige ne voit pas celle qu’elle cherche. Elle se mord les lèvres puis secoue la tête. Elle n’a pas l’habitude de parler à autant de monde… Mais elle se lance.
« Lyra… Lyra a disparu ! »
Vent de peur dans la foule. Tous les poneys commencent à discuter entre eux : qu’a-t-il pu se passer ? Qui est le responsable ? Comment cela s’est produit ? Seul un étalon terrestre solitaire garde le silence. Une voix s’élève alors, venant d’une jument d’âge mur aux crins grisonnants.
« Bon Bon, calmez-vous. Depuis combien de temps n’avez-vous pas vu Lyra ?
-Madame la Maire… » Bon Bon fait une pause. Elle cherche à reprendre ses esprits. « Elle… Elle a disparu sous mes yeux. Il y a eu un éclair, et Lyra n’était plus là. »
Un silence de mort s’installe sur l’assemblée. Confus, certains se regardent en espérant lire la réponse à la folie de la jument beige dans les yeux d’un compatriote. D’autres haussent les épaules et s’en vont. La marchande de sucreries parcourt la foule du regard, en plein désarroi. L’étalon brun dans la foule semble perdu dans ses pensées. Bon Bon comprend bien que cette histoire est capillotractée… Mais ils doivent la croire ! Elle a vu Lyra disparaître ! Elle n’est pas du genre à mentir !
« S’il vous plaît… » appelle-t-elle, la gorge serrée. De plus en plus de poneys commencent à s’éloigner. Les jambes de la jument beige se dérobent sous elle. Elle ferme les yeux. C’est injuste ! Pourquoi personne ne la croit ? Pourquoi est-ce si dur de dire la vérité ?
Dans la foule, l’étalon fixe la terrestre, plongé dans un abîme de réflexion.


Devant le désespoir de Bon Bon, certains poneys s’interrogent sur la véracité de ses propos. Une voix éraillée s’élève alors du haut du ciel.
« Bon Bon dit vrai ! Ce matin, c’est Derpy qui a disparu ! »
Cette fois, tous les yeux se dirigent vers la pégase. Dans la foule, le poney aux crins brun sombre se fige. Bon Bon, surprise, lève les yeux vers celle qui vient lui apporter son soutien, et constate qu’elle possède une alliée de poids : Rainbow Dash, ancienne porteuse d’un Elément d’Harmonie. La fière jument cyan défie la foule du regard.
« Un nuage venant de la forêt Everfree l’a prise en chasse. J’ai tenté de le repousser, mais il a lancé un éclair sur elle. J’ai placé une équipe au-dessus de la forêt pour tenter de la retrouver. » explique-t-elle, l’air sombre.
La confusion se répand parmi l’assemblée. Rainbow Dash a sauvé de nombreux poneys au cours de sa vie ; personne n’oserait remettre sa parole en question. C’est alors qu’un cri de terreur retentit :
« Quelle horreur, quelle horreur ! Nous allons tous disparaître ! C’est affreux ! »
La jument rose qui a crié se cabre, hennit et s’enfuit. Presque aussitôt, la quasi-totalité des poneys présents se mettent à crier, puis foncent au triple galop vers leurs maisons. Rainbow Dash et Mayor Mare essaient désespérément de calmer les esprits effrayés. Bon Bon gémit. Ponyville la laisse tomber…


Cependant, un sabot vient se poser sur l’épaule de la marchande de sucreries. Elle lève ses yeux turquoise et rencontre un regard bleu perçant qui la met tout de suite mal à l’aise. On dirait qu’un univers entier est contenu dans ces yeux qui la fixent. On y lit le savoir, la sagesse mais aussi une tristesse et une mélancolie qui semblent venir du fond des âges.
« Bon Bon, c’est cela ? Je m’appelle Time Turner. Je peux vous aider. Parlez-moi des circonstances de la disparition de Lyra, s’il vous plaît. »
La voix est calme et douce, encourageante. Mais la marchande n’est pas dupe. Contrairement à Lyra qui serait prête à croire n’importe qui, Bon Bon est dotée d’un naturel sceptique. Elle se relève, passe son sabot dans sa crinière pour se donner un semblant de dignité et dit d’une voix qu’elle espère être assurée :
« Et comment pouvez-vous m’aider ?
-Disons que… Mon amie Derpy s’est volatilisée, elle aussi. Miss Dash vient de me l’apprendre… Je suis convaincu que ces deux disparitions sont liées. » commence le poney aux crins en épis, l’air sombre. Puis un sourire apparaît sur son visage : « Il se trouve que je suis l’heureux propriétaire d’une machine qui pourrait nous être très utile pour retrouver nos amies. »
Bon Bon hésite. Elle piétine le sol. Elle a certes besoin de toute l’aide possible, mais ce Time Turner ne lui inspire pas vraiment confiance. Pourquoi a-t-il l’air si triste et si joyeux en même temps ? Plus elle le regarde, plus elle a l’impression que quelque chose cloche.
« C’est très impoli de dévisager les gens, mademoiselle. » sourit le poney terrestre.
Elle renâcle, surprise. Puis elle finit par soupirer.
« D’accord, d’accord. Mais je veux que vous me montriez cette machine d’abord. »
Une ombre d’inquiétude passe dans le regard de l’étalon, mais son sourire reste intact.
« Très bien. Elle se trouve dans la maison de Derpy. »


Après une petite marche dans les rues désertes de la ville, les deux poneys arrivent devant une chaumière sans jardin. L’étalon ouvre la porte sans prendre la peine de toquer. Il avance dans le salon, la jument sur les talons.
« Maman ? Tu es rentrée ? » crie une voix fluette mais joyeuse venant de l’étage. Une petite licorne à la robe mauve et aux crins d’or descend les escaliers à toute vitesse… Elle s’immobilise en voyant les deux nouveaux arrivants. Une expression triste passe sur son visage en voyant que sa maman n’est pas là, mais elle retrouve très vite son sourire.
« Docteur ! s’écrie-t-elle, toute heureuse.
-Docteur ? demande Bon Bon en haussant un sourcil.
-Mademoiselle Bon Bon, permettez-moi de vous présenter Dinky Hooves, la fille de Derpy Hooves, sourit Time Turner.
-Docteur ! Vous êtes venu voir comment va Sexy ? questionne la petite en sautillant.
-Sexy ?! s’exclame la marchande, de plus en plus confuse.
-Je crois qu’il va falloir expliquer certaines petites choses… » rit le poney, gêné.


« Donc, si je comprends bien, vous êtes un docteur, vous voyagez dans l’espace-temps grâce à une machine que vous surnommez parfois Sexy et Derpy vous accompagne dans toutes sortes d’aventures rocambolesques ? conclut Bon Bon en se passant un sabot sur le front.
-Je ne suis pas un docteur, mais le Docteur ! gémit l’étalon. Sinon, vous avez tout bon.
-Vous êtes… malade ! Je vais vous ramener à l’asile tout de suite !
-Non, madame, s’il vous plaît, supplie Dinky. Allez voir sa boîte, elle est dans le grenier ! »
Le Docteur se frappe la tête avec le sabot. Avec toutes ces explications, il en a carrément oublié la raison de sa présence ici ! Il demande à Dinky si elle sait où est sa maman et la pouliche répond tristement par la négative. En rentrant à la maison, elle n’a vu personne. Elle a trouvé son goûter, comme d’habitude, mais rien d’autre. Le Docteur se lève, puis galope vers les escaliers.
« Suivons-le ! Il est parti dans sa boîte magique ! » rit Dinky en courant à sa suite.
Bon Bon est moins enthousiaste, mais elle suit tout de même la petite pouliche aux crins d’or. Elles montent un escalier, puis un autre, pour arriver au grenier. Dedans, c’est étonnamment propre. Pas une seule araignée, pas un grain de poussière. Mais Bon Bon ne voit rien de spécial dans l’obscurité ambiante. Une lumière jaune orangée venant de la corne de Dinky lui permet de voir un peu plus clair, et elle remarque aussitôt une grande boîte bleue. Le Docteur a disparu.
« Il est… Là-dedans ? Mais c’est minuscule… » soupire la jument beige. « Ce Time Turner n’est qu’un charlatan. »
Soudain, la porte s’entrebâille et l’intéressé sort sa tête aux crins ébouriffés. Avec un grand sourire, il crie à ses partenaires de monter à bord. Dinky rit et se faufile dans l’ouverture.
« On ne rentrera jamais », grommelle la marchande de douceurs en tirant la porte. C’est là qu’elle s’arrête d’un coup, les yeux exorbités, ne pouvant y croire.


L’intérieur de la « minuscule » boîte bleue est tout sauf minuscule. Il est plus grand encore que l’intérieur de la maison de Derpy. Les murs sont recouverts de lueurs rondes. Plusieurs passerelles permettent d’accéder à un faisceau de lumière bleue éclatante. Autour de ce tube cyan, il y a une sorte de table pleine de boutons, de leviers et d’autres trucs. De grandes structures ressemblant à des coraux semblent soutenir le plafond. Dinky court dans tous les sens en poussant des cris euphoriques. Bon Bon s’avance sur le sol de métal en tremblant. Soudain, le propriétaire de l’endroit fait son apparition, une cravate verte dans le sabot.
« Bienvenue, mademoiselle ! Faites comme chez vous, s’exclame-t-il avec politesse. Je vous présente le TARDIS ou Temps A Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale pour les initiés. Pouvez-vous m’aider à mettre cette cravate ? ajoute-t-il, un peu penaud. Quand j’avais des mains, c’était plus pratique, mais je ne me suis pas vraiment accoutumé à mes sabots… »
Bon Bon reste de glace. Elle tremble violemment en répétant « Mais c’est impossible… ». Ses pupilles sont réduites à deux minuscules ronds tandis qu’elles voyagent d’un bout à l’autre de la pièce. Dinky s’approche tout sourire pour lui proposer un muffin. La marchande, complètement chamboulée, finit par sortir en courant, fait trois fois le tour de la cabine en haletant, retourne à l’intérieur, ressort, la regarde, rerentre, reressort, puis s’arrête, la bave aux lèvres, les veines des yeux palpitantes, les crins encore plus emmêlés qu’avant…
« C’est… C’est… C’est de la sorcellerie ! C’est plus grand…
-A l’intérieur, oui, oui, affirme le Docteur en hochant la tête. Vous entrez, oui ou non ? Ah, et Dinky, peux-tu aller me chercher la casquette de ta mère ? Je vais en avoir besoin. Oh, mademoiselle Bon Bon, ma cravate, s’il vous plaît… ? »
La jument beige cligne des yeux. A l’incompréhension succède la colère. Elle gifle le Docteur avec une force peu commune. Une éternité semble passer. L’étalon finit par reprendre ses esprits, puis jette à Bon Bon un regard outré.
« Pourquoi avez-vous fait ça ?! Qu’est-ce que j’ai fait ?
-A votre avis ?! Vous débarquez de nulle part, vous avez un… Un truc, là – elle désigne le TARDIS d’un mouvement de sabot éperdu – et en plus vous vous comportez comme si c’était normal, comme si je devais gober tout ça et, et, – elle colle son visage à celui du Docteur de façon à le regarder droit dans les yeux – ET JE DOIS AUSSI NOUER VOTRE CRAVATE ?! crie-t-elle.
-Ben… Oui… Je ne vois pas le problème, Derpy m’a cru sur-le-champ…
-Je ne m’appelle pas Derpy, je ne suis pas naïve et surtout, je n’ai pas de problèmes mentaux ! » hurle la jument au comble de la fureur.


C’est alors que l’attitude du Docteur change du tout au tout. Il se raidit, muscles tendus. Son visage se fige, son sourire gêné s’efface. Ses pupilles, pareilles à deux trous noirs, expriment une colère infinie. Mais le plus terrifiant, c’est qu’hormis ces détails, il semble très calme. Bon Bon sent ses sabots trembler et son instinct lui crie de fuir, comme si elle faisait face à un terrible danger.
« Je vous interdis, je répète, interdis de la traiter de la sorte, lâche-t-il enfin. Derpy n’est peut-être pas la plus intelligente des poneys qui existent, mais elle possède une rare qualité – il inspira profondément – elle a un cœur d’or. Elle m’a cru, elle m’a accueilli, elle m’a sauvé la vie nombre de fois. Je lui dois tout. Il est hors de question, hors de question que je l’abandonne et que je laisse votre amie subir le même sort. Vous ne me portez peut-être pas dans votre cœur mais je vous demande de tolérer ma présence à défaut de l’apprécier. Je peux aider Lyra, à condition que vous m’aidiez. Ai-je été clair ? »
Le ton froid du poney brun la fige. Bon Bon avait pris cet étalon pour un hurluberlu évadé d’un asile, mais elle comprend à son ton calme et décidé qu’il ne lâchera pas l’affaire. Elle hoche lentement la tête, et le Docteur se détend. Une petite voix vient amenuiser la tension entre les deux adultes.
« Désolée de vous embêter, euh… J’ai la casquette de maman. » dit timidement Dinky en l’agitant dans l’air. Le couvre-chef bleu foncé tombe au sol. « Oups… »
Un sourire doux vient illuminer la figure du Docteur. Un instant, Bon Bon se demande pourquoi il est aussi gentil avec la fille de Derpy. Il va ramasser la casquette et rentre dans son TARDIS. Dinky le suit en courant, et Bon Bon hésite un instant avant de rouvrir la porte. L’intérieur de l’endroit la déstabilise toujours autant, mais elle prend sur elle et s’avance jusqu’à la console de commande où s’affaire l’étalon.
« Avec tout ce bric-à-brac, vous n’avez pas d’attacheur de cravate ?
-Un… Brillante idée ! Je devrais avoir ça dans mon dressing », s’exclame le Docteur d’un ton joyeux. Il presse un bouton, tire un levier et appuie sur un autre bouton. Un escalier en tournicotons descend du plafond sous les yeux écarquillés de Bon Bon. A toute vitesse, le poney brun grimpe les marches et disparaît dans une sorte de grenier. Ravie de pouvoir visiter un endroit qu’elle n’a jamais vu, Dinky monte quatre à quatre en criant au Docteur de l’attendre. Bon Bon reste immobile, prend une grande inspiration, puis se retourne en se disant qu’elle ne va pas poser plus de questions.


Une fois cravaté, le Docteur et la petite pouliche redescendent, les escaliers disparaissent et l’étalon brun s’empare de la casquette. Il regarde un instant à l’intérieur, puis un sourire satisfait passe sur son visage.
« Parfait, un cheveu avec son bulbe intact ! » s’exclame-t-il. Il court droit vers une manette, la pousse, et un étrange engin sort du sol. L’étalon dépose précautionneusement la casquette, puis saisit délicatement le crin avec une pincette. Il le place sur une plaque de verre et laisse la machine faire son travail, c’est-à-dire produire une lumière verte et faire apparaître une carte d’Equestria sur un écran.
« Il ne reste plus qu’à attendre », sourit-il. « Oh, savez-vous comment fonctionne cette machine ? C’est tout simple, en fait… »
Sous les élucubrations du Docteur, Dinky fait un sourire à Bon Bon puis bâille. La journée va être longue.
Dernière modification par Untiring Quill le 25 janv. 2016, 16:55, modifié 1 fois.
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Guardian Lhikan
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Guardian Lhikan »

Pas mal du tout cet épisode.
Sinon, pas mal l'idée de mettre le docteur dans l'histoire et surtout de parler du fait qu'il était un humain avant. J'ai aussi adoré la crise de Bon Bon en voyant l'intérieur du TARDIS.
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Raincloud
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Raincloud »

En effet, nous avons du haut niveau sous nos yeux, j'ai comme l'impression que j'ai changé de série...
J'ai toujours cru que le meilleur crossover avec MLP était DW. Je te tire mon chapeau (ou mon fez dans ce cas là :badumtss: ) parce que faut être calé dans la série pour sortir rien que le mot "Sexy".
Et moi, je suis calé ! :sombras: C'est jouissif de comprendre les références, j'espère qu'il y en aura d'autres.
D'ailleurs, ça me fait penser que je comptais écrire un fic avec le Docteur et... non, là, je blague. :hap:

Niveau forme, rien à dire, on avance dans l'action. Tu as l'air de bien doser dialogues et descriptions et (je pense à ce qu'à dit Acylius) ça devient un peu plus drôle maintenant. Sinon, parce qui aime bien châtie bien et aussi parce j'en ai marre de ta quasi-perfection, je relève dans ton texte :
Untiring Quill a écrit :Le ton froid du poeny brun la fige.
Ah ah, COQUILLE ! Voilà à quoi j'en suis réduit, m'extasier sur des fautes de frappes accidentelles... :non:
[align=center]S'il y a une âme charitable qui accepterais d'esquisser quelques illustrations pour mes OCs, je lui serais grandement reconnaissant. MP-moi.[/align]
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Untiring Quill »

*le gasp* :pinkomg:
Merci Cloudy, je rectifie ça de suite!

Et ravie que ça vous plaise! <3
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par trone »

ah le Docteur. Je me demande comment je n'e l'est pas vu venir celui la. je ne connait pas la série depuis longtemps, la référence "séxy" mes donc passer au dessus de la tête.
sur le coup ça ma fait tiquer. j'ai du avoir la même réaction que Bon Bon sur le coup :rire:
je vais éviter de dire que c'est génial, que c'est super bien écris, que j'ai encore une foi oublier momentanément ou je me trouver tant j'était pris dans l'histoire, sinon tu risque de prendre la grosse tête......oh zut :derpyoops: .
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Untiring Quill »

Iiiiiiih, merci <3<3<3<3
Vous voulez lire des fanfics? Non? Vous êtes sûrs? Vous voulez pas me faire plaisir? Siouplé? Allez s'il vous plaît ça prend qu'une minute! Juste une petite fic! Toujours pas? Bon d'accord...

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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Vuld Edone »

Et je rattrape mon retard, tout doucement, et à nouveau :derpyromance: .
Bon Bon gémit. Ponyville la laisse tomber…
Ah, voilà, fin de la parenthèse sur Ponyville, on va retourner au Manoir. Je le savais que ça n'allait être que euuuuuh... on est toujours à Ponyville ?
-Je crois qu’il va falloir expliquer certaines petites choses… » rit le poney, gêné.
Ah, là c'est la transition, on va retourner au Manoir, je savais que ce ne serait qu'une inc- c'est pas possible on est toujours à Ponyville ?

Beaucoup de textes se seraient contentés d'une demi-page pour faire du drama, et là j'ai droit à un chapitre solide où je me sens comme Dinky. C'est simple, c'est amusant et touchant à la fois, la réplique de Turner sortant au bon moment pour faire mouche. Et surtout, ça prend son temps, on peut profiter de la scène jusqu'au bout.
Non vraiment, ça peut sembler bête mais c'est le genre de chose qui fait la différence. Ici l'unité est respectée, on a un chapitre dédié à ça et on peut en profiter.
Ce n'est pas si évident.
"En écriture, il y a deux crimes : le texte inachevé et le texte sans commentaires." - Les Chroniques

Une fille de huit ans m'a dit U R RLY NICE! THX!!!!!! i ll keep doin wat i am but make more sens. =3, ton argument ne tient pas.
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Untiring Quill
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Untiring Quill »

Nyyyya tout plein de commentaires c'est super *3*
Et je vous offre un nouveau chapitre, tant que j'y suis ;3

Chapitre 6: La nuit au musée
A force d’errer dans les couloirs, Derpy et Lyra finissent par ouvrir une porte menant sur une sorte de galerie d’art. Une lourde moquette rouge sert de tapis, quelques tables sont disposées contre les murs. La chose la plus notable est la forêt de peintures qui s’étend devant leurs yeux. Des petits poulains, des vieux chevaux, des juments aux coiffures tellement grandes qu’elles sont hors-cadre, des paysages bucoliques… De plus, les cadres sont luxueusement ornementés, avec des dorures, des parures, des fioritures…
« Le propriétaire devait être riche », suppose la licorne verte.
Armées de leur pioche et pelle respectives, Derpy et Lyra avancent parmi les images. Mais les deux se sentent très mal à l’aise. Une sorte de présence dresse leurs crinières sur leurs têtes. Les yeux divergents de Derpy remarquent rapidement quelque chose, mais elle pense que c’est l’effet de son imagination : les tableaux ont l’air de les suivre des yeux.
« Dis, Lyra… » demande-t-elle. La licorne se retourne et la pégase hésite. Faut-il qu’elle effraie son amie pour rien ? Elle remarque alors l’air terrifié de sa camarade. On dirait qu’elle a vu un dragon-vampire au souffle magique. « Qu’est-ce qu’il y a ?
-De… Derpy… Les… Ils… » bégaie la pauvre jument, les yeux exorbités. La cavale cendrée se retourne et pousse un cri.


Les tableaux ne se sont pas contentés de les suivre des yeux. Ils se sont mis à flotter, et leurs occupants observent les juments d’un air moqueur. Ceux qui représentent des paysages semblent vouloir une seule chose : un sujet.
« Attention ! » crie Lyra en désignant l’autre bout du couloir. Les voici prises en sandwich par les peintures. Un capitaine poney dans son uniforme, posant fièrement devant sa caravelle, tire son sabre et son tableau plonge vers la licorne verte. Ni une, ni deux, elle brandit sa pelle en visant l’arme élégante. C’est alors que la pauvre pelle plonge dans la peinture. Le corsaire dévoile ses dents cassées avec un sourire carnassier et s’apprête à trancher le manche avec son sabre ; Lyra a la bonne idée de tirer son arme vers l’arrière, emportant le cadre avec elle et libérant sa pelle. Le tableau du pirate est projeté vers la peinture d’un salon avec une famille de pauvres paysans. Les personnages de la toile semblent surpris de voir le portrait d’un corsaire se casser la figure chez eux.
Branle-bas de combat chez les œuvres d’art : elles foncent droit vers les juments. Avec habileté, pelle et pioche entament un gracieux ballet. Elles se gardent de frapper directement la toile : elles préfèrent frapper le cadre qui ne risque pas de les absorber. Derpy résiste bravement, mais elle se sent soudain tirée vers l’arrière. Lyra arrive à la rescousse pour frapper le tableau derrière la jument grise : il est en train de lui manger la queue ! La factrice donne un puissant coup de rein et parvient à projeter le cadre loin d’elle.
« Ils sont trop nombreux ! Cours ! » crie la licorne verte.
A toute vitesse, les deux comparses courent entre les peintures. Celles-ci s’envolent pour former une barrière d’art à l’air franchement menaçant. Les juments font volte-face et courent dans la direction opposée, le mur se reconstitue devant elles. Elles se retournent à nouveau, les tableaux ont encore bougé. Les grands maîtres refusent de les laisser passer…


Le mur de peintures avance lentement vers les juments pour les aspirer. Chaque figure dans les cadres affiche une expression de joie morbide. Seul le tableau du corsaire coincé chez celui des paysans tire une tête de trois pieds de long. Lyra et Derpy reculent avec crainte. Quoi qu’elles fassent, les tableaux seront là. Que se passera-t-il quand elles seront absorbées ? Elles seront sûrement condamnées à moudre du grain, comme les deux terrestres du coin supérieur gauche, ou alors elles devront poser pour l’éternité… Le regard terrifié de Lyra tombe soudain sur une des tables qui se trouvent contre les murs. Dans sa tête, tout se fait très vite. C’est plus lourd qu’une lyre mais…
Sa corne s’enveloppe d’une aura dorée. Aussitôt, les tableaux se précipitent sur la licorne. La table bouge un peu, puis s’envole d’un coup et percute les œuvres d’art ; elles se font blackbouler. Certaines volent tellement vite qu’elles passent par les fenêtres, d’autres se retrouvent encastrées dans les murs ! Derpy pousse un cri de joie avant de galoper à toute vitesse vers le fond du couloir. Un peu plus fatiguée par son brutal effort, Lyra court légèrement moins vite. Le couloir est long, long, long, la pâle lumière de la lune ne suffit pas à l’éclairer. Dans cette obscurité, les deux juments ne voient rien. Aussi Derpy est très surprise lorsqu’elle sent son visage plonger dans de l’eau. Elle s’arrête un instant. Qui, par Celestia, mettrait un aquarium ou une baignoire dans une galerie de portraits ? Pourquoi l’eau est-elle salée ? Tiens, un poisson ! Que se passe-t-il ? Elle ne voit rien, elle ne comprend rien ! Si seulement on pouvait lui sortir la tête d’ici ! Des chapelets de bulles s’échappent de ses lèvres tandis qu’elle tente vainement de sortir la tête de l’eau.


Lyra se fige en voyant le corps de sa partenaire se trémousser devant elle. Derpy n’a plus de tête… Si, comprend la licorne. Sa tête est devenue une peinture, tout comme sa queue avait failli le devenir tout à l’heure. Le corps de la pégase essaie de retirer sa tête de l’œuvre d’art, qui représente… De l’eau ?
Réflexion faite, Lyra lève la tête et voit une alicorne absolument magnifique, la crinière blonde flottant dans les embruns. Elle se tient sur ses deux jambes arrière, dans une conque, sa robe de nacre scintillant au soleil. Autour d’elle, plusieurs autres poneys semblent se réjouir. Et en bas du tableau, Derpy en train de se noyer dans une flaque d’eau.
Lyra lui saisit l’arrière-train et tire de toutes ses forces en s’aidant de sa magie. Mais l’alicorne née des flots regarde les deux juments d’un air sévère. Sa corne s’illumine d’une aura rose tandis que les trois quarts du corps de Derpy sont aspirés d’un coup. Lyra lui saisit la queue et tire, tire, tire le plus fort qu’elle peut… Les jambes arrière de Derpy battent frénétiquement l’air alors que la reine du tableau éclate d’un rire que Lyra ne peut entendre.


La pauvre pégase grise sent le rouleau de papier toilette se ramollir et se décoller de son aile. C’est malin, ça... Elle se sent également tiraillée de deux côtés différents. Ses naseaux sont collés à un énorme coquillage. Avec l’énergie de la peur, Derpy colle ses sabots contre lui et pousse. Elle en est convaincue, elle a sauté tout droit dans un tableau, maintenant, il faut qu’elle en sorte ! Elle sent ses flancs ressortir de l’eau. Allez, encore un effort ! Elle y est presque !
Lyra tire Derpy avec sa magie et en même temps essaie de manipuler une table. Mais elle est musicienne, pas déménageuse… Si elle lâche Derpy, celle-ci sera aspirée par le tableau et n’aura peut-être aucun moyen d’en sortir... Elle voit soudain un morceau de papier toilette qui flotte dans l’océan. L’alicorne dans sa conque le remarque aussi. Elle fronce le nez avec dégoût, l’aura rose de sa corne abandonne Derpy pour se concentrer sur le bout de papier. La voilà, la chance de Lyra ! Elle tire Derpy d’un coup sec, la lâche un instant et jette la table dans la peinture.


Derpy parvient enfin à sortir la tête de l’eau. Elle se retrouve naseau à sabot avec une magnifique alicorne qui tient un morceau de papier toilette avec sa magie. L’arrivée inopinée d’une table dans sa tête lui fait lâcher le papier mouillé, qui tombe sur la crinière de la pégase grise. Soudain, quelqu’un la tire par la queue, et elle sort du tableau, trempée, coiffée de papier hygiénique, mais sauvée ! Lyra la serre dans ses sabots, mais les réjouissances sont de courte durée.
« Attention ! Elle revient ! »
Cette fois-ci, le sujet du tableau a un peu changé. La belle alicorne a un énorme coquard, quelques dents en moins, les cheveux emmêlés, le nez qui saigne, la bave aux lèvres et ses ailes ont perdu quelques plumes. Elle jette rageusement la table contre un des poneys qui soutiennent sa conque et vocifère nombre d’injures que les juments ne peuvent heureusement pas entendre. Soudain, la peinture fonce vers les deux aventurières. Elles galopent en arrière, pour se retrouver face à un mur d’œuvres d’art. Elles se figent, une grande épée de glace les traverse. La terreur. D’un côté, une immense déesse alicorne née d’une conque et qui leur en veut terriblement, de l’autre des dizaines de tableaux plus petits mais soudés. Elles reculent, effarées. Derpy se maudit. Comment a-t-elle pu imaginer qu’elles avaient vaincu tous les tableaux d’un coup ?


La peur les paralyse, le désespoir les étreint. Plus rien ne peut les sauver. Elles resteront enfermées dans ces tableaux jusqu’à la fin des temps. Des larmes roulent sur les joues des deux juments. Pardon, Dinky, pardon, Bon Bon… Elles ne rentreront pas. Elles ne rentreront plus jamais.
« Sabotticelli. Hum. » énonce alors une voix monotone venue de… Derrière le tableau de l’alicorne ?
La toile représentant la déesse née d’une conque est soudain transpercée en son centre par on-ne-sait-quoi. Les occupants du tableau, effarés et horrifiés, contemplent le trou fait pile sur le nombril de l’alicorne. L’œuvre d’art tombe au sol tandis que ses sujets crient, un masque de terreur et de douleur sur le visage. Un puissant coup de sabot envoie la toile vers le mur de tableaux. Terrorisés, les œuvres spectrales s’enfuient, se collent aux murs avec précipitation. Certains se suspendent à l’envers, d’autres s’enfuient par les fenêtres. Bientôt, le couloir devient silencieux. Un bruit de sabot lourd et lent se fait entendre. Mais Lyra et Derpy préfèrent regarder avec des yeux exorbités l’objet qui vient de les sauver.
C’est un petit caillou. Minuscule. Ridicule. Pourtant, c’est bien lui qui a vaincu la déesse alicorne malveillante. Derpy le prend doucement dans son sabot, puis elle le porte dans les rayons de lune.
« Le dieu des cailloux nous a sauvées ! crie-t-elle, complètement chamboulée.
-Gloire au dieu des cailloux ! renchérit Lyra, tremblante et perdue.
-Pouvez-vous me le rendre ? » demande alors une voix calme.
Les deux juments se tournent vers la silhouette d’un poney, qui avance parmi les ombres…

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Vous voulez lire des fanfics? Non? Vous êtes sûrs? Vous voulez pas me faire plaisir? Siouplé? Allez s'il vous plaît ça prend qu'une minute! Juste une petite fic! Toujours pas? Bon d'accord...

... Mais si vous voulez les lire voilà la liste et mes remerciements: MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI
Pour riz gaulé
Pour riz gaulé encore plus
Désolée, ça c'est moins drôle
Pour vous remettre à rire
Et maintenant allez vous faire voir, vous et votre joie de vivre!
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