[Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Postez-ici vos fictions inspirées de My Little Pony: Friendship is Magic.
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Raincloud
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Raincloud »

Untiring Quill a écrit :J'ai déjà bouclé le chapitre 3. Je vais le garder en stock pour vous faire saliver.
Quelle cruauté...
Untiring Quill a écrit :Merci de suivre aussi cette fic-là! En espérant que tu pourras finir Oeil de Braise avant que je ne finisse le Manoir :3
Merci pour le retour, et je te promets que celle-ci sera plus longue que le Cauchemar ^^
Déjà, ma fic est en plein coup de boost et c'est évident que je finirais avant toi. :P
Sinon, je me demande comment tu vas tenir plus longtemps que le Cauchemar avec UN personnage et UN manoir. Ça, ça promets un gros tas de surprises. :miam:
[align=center]S'il y a une âme charitable qui accepterais d'esquisser quelques illustrations pour mes OCs, je lui serais grandement reconnaissant. MP-moi.[/align]
[align=center]Le ridicule ne tue pas. Ce qui ne tue pas rend plus fort. Donc le ridicule rend plus fort.
Pinkie Life, Acte I, scène 1[/align]
Qui veut venir voir ma nouvelle petite fic ? La Plume d'Aurore vous attend. Sinon, il y aussi Oeil de Braise et Age of Sparkle
Merci à LightingHeart de FB pour mon avatar : le splendide Jetstream.
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Untiring Quill
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Untiring Quill »

Puisqu'aujourd'hui, c'est tristement le final de la saison 4 et que nous serons privés de poneys pendant 8 mois... Voici un lot de consolation:

Chapitre 3: ... mais ça fait peur
Derpy, malgré sa terreur, inspecte la pièce en quelques coups d’œil. Il y a une large baignoire, un gros évier, des étagères remplies de médicaments, un toilette, deux armoires. Elle regarde autour d’elle. Le rouleau de papier hygiénique blanc lui donne une idée qu’elle pourra mettre en œuvre plus tard. Elle repère aussi des pansements. Ni une ni deux, elle arrache le rouleau et coince la boîte de pansements sous son aile valide. Mais derrière la porte, quelque chose bouge… et cogne. Le cœur de Derpy s’emballe. Paniquée, elle se précipite vers une des armoires de la salle de bains. Elle ouvre les portes en grand pour révéler une serviette rose solitaire qui se balance. Frustrée, elle se retourne et court vers l’autre armoire, qu’elle s’apprête à ouvrir, quand elle entend un vent surnaturel souffler. Un nouveau coup sur la porte sonne comme un glas.


Ça y est… C’est fini, tout est fini. Elle s’effondre en tremblant. Le monstre va ouvrir la porte. L’énergie du désespoir la pousse à se relever. Non, lui dit son corps, non, on va trouver une sortie… Mais où ? Elle se retourne, il n’y a pas de fenêtre. D’où vient le vent ? Soudain, une image lui traverse la tête. Une serviette qui se balance. Un minuscule détail. Elle se tourne vers l’armoire où la serviette ondule paisiblement. Comme sous l’action du vent. Elle cligne des yeux, mais un nouveau coup sourd, accompagné d’un craquement sinistre, la pousse à galoper droit vers la serviette de toilette. Elle ferme la porte de l’armoire derrière elle : mieux vaut ne donner aucun indice !


La jument aux crins blonds passe la tête sous la serviette. Tout est noir, elle ne voit rien… Elle avance prudemment son sabot, puis tente de le poser sur le sol… Qui a disparu. Elle tombe en avant, pour atterrir sur une sorte de toboggan de terre craquelée. La jument lâche boîte de pansements et papier hygiénique. Elle tente de crier mais la serviette lui rentre dans la bouche, comme pour l’empêcher de parler. Elle glisse sur sa serviette rose, comme sur une luge… La descente est longue… Soudain, elle voit un tunnel qui semble mener à une autre partie du château. La brave factrice déploie difficilement ses ailes grises pour planer jusqu’au trou qui la conduira à la liberté, ou alors dans un endroit sûr…. Et elle s’écrase la tête contre le mur. Sa maladresse légendaire a encore frappé.


Derpy tombe en arrière, mais heureusement pas de très haut. Elle finit sa course sur la bienveillante serviette rose, qui amortit sa chute. Derpy sert ensuite elle-même d’amortisseur à la chute de la boîte de pansements et du rouleau de papier toilette.
« Sauvée… » souffle-t-elle, à la fois secouée et étourdie par le choc. Elle n’entend plus les bruits de sabot. Elle se dresse péniblement sur ses jambes puis s’accorde quelques minutes de répit. Après avoir repris son souffle, la jument ailée se saisit du rouleau de papier toilette et tend avec difficulté son aile meurtrie. Avec plusieurs mouvements rapides, elle l’enveloppe de bandages improvisés. Elle couvre ses flancs griffés avec des pansements, puis elle décide enfin d’observer son environnement.


La pégase est tombée dans un long boyau de pierre circulaire. Les parois sont sales, couvertes de mousse et du lierre serpente entre les pierres. Le but de cette construction, Derpy n’en sait fichtre rien, mais commence à avoir la désagréable idée qu’il s’agit d’une oubliette. Une façon de punir ceux qui se rateraient dans leur quête du passage secret ? La jument se mord les lèvres et regarde tout autour d’elle. Elle se croit condamnée à mourir de faim quand elle découvre un trou dans le mur de l’« oubliette », un trou qui conduit tout droit à un jardin.


Silence radio dans la tête de la jument. Un trou dans une oubliette. Un gros trou, assez large pour faire passer un poney. La pierre a été fracassée de façon experte. Seul un dragon pourrait être assez fort pour ouvrir un tel passage ! Derpy sort timidement la tête. Lentement, elle sort un sabot, puis l’autre. Le souffle court, elle n’ose pas avancer. Si le dragon était là, tapi dans l’ombre ? Elle déglutit avec peine. Finalement, prenant son courage à deux sabots, elle se décide à sortir dans le jardin. L’endroit a été laissé à l’abandon depuis longtemps. Des foules de mauvaises herbes ont remplacé les fleurs. Un gros chêne vénérable est parasité par un lierre qui grimpe sur son tronc. D’épaisses broussailles épineuses tendent leurs branches griffues vers la pégase, qui préfère éviter de s’approcher. Chacun de ses pas est lent et mesuré. Ses yeux fixent à la fois ciel et terre pour guetter un éventuel dragon.


Cependant, même si Derpy avance doucement, elle ne peut pas éviter le sournois piège qui la fait trébucher. Elle s’écrase dans les mauvaises herbes et une branche basse lui griffe les naseaux. Elle se relève péniblement, furieuse. Qui est le responsable ?! Qu’il ose se montrer ! Elle lui refera le portrait, à ce sale voyou ! Elle sautille en tournant sur elle-même pour le trouver.
« Montre-toi, espèce de… De… De bâton ? »
La responsable de sa chute est bel et bien une branche morte séchée par le temps. La pégase grise avance prudemment un sabot, puis lui donne un petit coup. Aucune réaction, ce n’est donc pas un bâton maléfique enchanté des ténèbres de l’Enfer. La jument approche son mufle, puis ouvre la bouche, la referme, hésitante, avant de prendre l’objet. Ça peut servir d’arme, tant qu’elle y pense. Elle se relève, son épée improvisée entre les dents. Une vague d’énergie nouvelle la remplit. Elle est une héroïne qui entreprend une quête épique : se sortir d’un château hanté. La nouvelle dimension prise par son aventure lui donne du courage, et elle avance un sabot victorieux vers le reste du jardin.


L’héroïne ne croise ni bestiole à trucider ni énigme à élucider. Tant mieux, elle préfère encore le calme du jardin aux cris du monstre dans la salle de bains. D’ailleurs, il ne la poursuit pas… Peut-être ignore-t-il l’existence du passage secret ? Ou alors, il pense qu’elle est tombée dans l’oubliette et qu’elle s’est brisé les os ? Derpy frissonne. Il vaut mieux ne pas penser à ce qui aurait pu lui arriver sans la serviette rose. Elle continue d’avancer parmi les épais taillis. L’un d’eux essaie de lui piquer son arme. La pégase, furieuse qu’on cherche à lui dérober son moyen de défense, tire. Elle résiste si bien qu’elle finit par déraciner le buisson…
« J’espère que le monstre ne va pas m’en vouloir », pense-t-elle, penaude. Elle fait attention aux autres plantes pour ne pas contrarier la créature, avant de s’enfoncer plus loin dans le jardin.
Vous voulez lire des fanfics? Non? Vous êtes sûrs? Vous voulez pas me faire plaisir? Siouplé? Allez s'il vous plaît ça prend qu'une minute! Juste une petite fic! Toujours pas? Bon d'accord...

... Mais si vous voulez les lire voilà la liste et mes remerciements: MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI
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trone
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par trone »

un chapitre intéressant. j'ai hâte d'en savoir plus sur les possible habitant du manoir et sur "la chose" qui semblait avoir un besoin urgent d'entré dans les toilette ou Derpy s'était caché.
quand faut y aller...

pare contre je vais encore une fois pester contre une chose qui était déjà présente dans t'on ancienne FIC.
les.chapitre.sons.TROP.COUR!!!!!!!!!!!!. :RDBlaah: .

Imagine, tu est au resto. tu commande ton plat préféré et ta une faim a manger un cheval en salade. Et la le serveur t'apporte ton plat cuillère par cuillère. :comeon: .
en gros j'ai pas le temps d'entré dans l'histoire que c'est déjà fini et que je dois attendre le prochain épisode.

si ta pas compris j'attend le prochain épisode alors au boulot ok? :twishining:
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Vuld Edone
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Vuld Edone »

Uh... je n'arrive pas à cliquer, dans le GoogleDoc, sur les liens des chapitres 1 et 2.
Alors je sais que je les ai déjà lus mais j'aimerais bien les relire... j'avais déjà noté, quand il n'y avait que deux chapitres, que la police d'écriture rendait le lien difficile à cliquer. Donc je conseillerais soit de changer de police, soit d'espace un peu plus les lignes.

À noter que, si je ne me spoil pas encore avec le chapitre 3, j'ai vite regardé la mise en page et elle est plutôt agréable, avec en plus le titre et le men- oh scratch that, je vais pouvoir lire les premiers chapitres après tout.
Attention au passage, depuis le chapitre 1 on ne peut pas accéder au chapitre 2, tu as oublié de mettre le lien.

Chapitre 1 : :yeah: Au beau milieu j'ai arrêté, j'ai ouvert mon fichier de musiques et balancé "20% cooler".
Déjà, le chapitre a une bonne taille, mine de rien c'est notable, mais surtout punaise du début à la fin il y a de l'action. Le nuage est annoncé dès le départ, la progression est naturelle et on a même l'équipe météo' qui fait son travail !
:rdawesome: :tvictory: :rariyeah: :yay: :applelarge: :pinkieparty:
Dans le négatif tu as toujours l'habitude de faire parler ton narrateur et les descriptions restent encore plutôt simples.
En fait, on peut couper le chapitre en deux parties : la partie du Sugarcube, où on se repose encore beaucoup sur les dialogues et une mise en page un peu trop serrée, et le reste du chapitre où la mise en page est claire et où la narration fait tout, avec une action posée et solide et une pu' d'unité qui fait plaisir à voir -- mais j'ai mis assez de poneys comme ça. Et le plus beau c'est que j'ai déjà vu le chapitre 3 donc je sais que ça va être comme ça tout du long ! Je sais pas dans quelle langue dire à quel point je suis content là.
Le must du must à mes yeux est l'apparition de Dash, utilisée comme un perso' secondaire mais qui justifie de se retrouver au-dessus de l'Everfree et par Luna que ce chapitre est bon.

Chapitre 2 : :lunadouble: Ces descriptions !
Pour les gens qui ne comprennent pas, on a une phrase qui fait "et là paf une grande bâtisse", et on passe plus de trois phrases à le décrire ! Oui ! Oui ! Cette fic' prend le temps de décrire les lieux ! Et on passe un paragraphe à hésiter avant de frapper à la porte ! Oui ! C'est ça, prendre son temps ! Poser l'action, hésiter, faire vivre, c'est immersif et c'est beau !
Soyons honnêtes, à ce stade l'histoire du manoir hanté semble classique -- j'avais même Luigi's Mansion en tête -- mais on s'en fiche, c'est bien fait. C'est vraiment bien fait. Je me rappelle de fics' que j'ai lues, qui ont eu leur succès, et qui avaient une écriture similaire à celle-ci. J'appelle ça de la maîtrise.

Chapitre 3 :
Attention, il y a 3 fois le même chapitre.
Pour le reste, mêmes remarques. La description est moins présente, et l'action parfois un peu trop rapide pour qu'on accroche vraiment. Je pense au passage sous la serviette, et à la description de l'oubliette sur laquelle on a tendance à passer un peu trop vite... pas sûr du pourquoi mais c'est ce qui m'est arrivé. Autre détail :
Mais derrière la porte, quelque chose bouge… et cogne.
Il faudrait rajouter une phrase pour détailler le "cogne". Même un générique "Un coup brusque et fort sur le battant."
Mais autrement c'est pareil, chapitre solide, de l'intrigue, du suspense et cette brindille de bois dans le museau de la jument, c'est très bon.

Il y a toujours le narrateur qui parle, et la description est toujours assez simple :
La pégase est tombée dans un long boyau de pierre circulaire. Les parois sont sales, couvertes de mousse et du lierre serpente entre les pierres.
Les mots sont assez connus, au pire "boyau" et "serpentent" sont un peu plus complexes... sinon le verbe "être" est également plutôt basique et au final on aligne surtout des adjectifs, "long", "de pierre", "circulaire", "sale", etc... Ce n'est pas une liste -- comme l'est la... salle de bain je suppose mais sur le moment ça se justifie -- mais ce n'est pas non plus une construction très poussée.
"Une brèche dans la brique rouge laisse filtrer la lumière lunaire. Le mur autour d'elle, long puits circulaire, se bombe et s'épuise en petites fissures que la mousse vient colmater. Du lierre pend par la cheminée où le bout du toboggan d'argile est encore visible."
J'invente, mais c'est pour montrer la différence.
En fait, et je m'en rappelle, à l'époque on parlait de "description dynamique". L'idée était que les descriptions, même (et surtout) étoffées, devenaient ennuyeuses à lire, mais qu'il y avait des descriptions qui au contraire nous accrochaient. On avait alors imaginé de promener le regard du lecteur. C'est bien illustré ici. Ta description décrit l'ensemble, le lieu entier d'un coup, comme si on avait dézoomé avec la molette de la souris. Ma description, au contraire, s'attache aux détails : on passe de la brèche à la brique, de la brique au mur, du mur au puits, du puits aux fissures, des fissures à la mousse, de la mousse au lierre, du lierre à la cheminée et de la cheminée au toboggan qui permet au lecteur de faire le lien avec ce qui précède. Ca crée le mouvement et du coup ça "anime" la description.
Mais pas seulement. Il y a aussi l'idée de lier les éléments entre eux. Toi, tu as deux phrases, la première disant "voilà où on est" et la seconde disant "voilà à quoi ça ressemble". Moi, j'en ai trois qui disent, la première, "voilà pourquoi on arrive à voir", la seconde "voilà ce qu'on voit" et la troisième "voilà d'où on vient". D'où on déduit que l'oeil de Derpy est attiré par les échappatoires, d'ailleurs. Et j'aurais pu aussi décrire le sol sur lequel elle se tient, probablement de terre battue pour annoncer le jardin.
Mais je digresse.
Ce que je veux dire par "lier les éléments entre eux", c'est qu'il n'y a pas vraiment de lien entre le boyau de pierre et l'état des parois. Quand tu parles du boyau, ça pourrait être n'importe quel boyau. Moi, je débute directement avec une brèche, on a donc dès le départ l'idée du délabrement qui va constamment être repris : "s'épuise", "fissures", "mousse", "lierre", "pend", d'ailleurs "mousse" et "lierre" visant aussi à annoncer le jardin.

Pour moi, il faut encore calmer un peu ce narrateur. Je sais qu'on est dans les sabots de Derpy et sans ces petites opinions l'histoire serait fade. Au contraire, c'est un plaisir de partager ses pensées. Mais c'est trop présent, et ça étouffe un peu la description. Repose-toi plus sur l'environnement pour convoyer les sentiments. Les ténèbres, l'isolement... l'attitude de la ponette... pour moi c'est la piste à envisager pour t'améliorer encore.

Mais, et je le répète, cette fanfic' est :derpyromance: . J'avais déjà reçu une claque en plein Cauchemar, avec la ruche, mais ici c'est encore une révolution. L'action est posée, la mise en scène est présente, les descriptions sont là à chaque fois et sur trois chapitres c'est constant, des chapitres solides, pas trop longs pas trop courts et ça ne stagne jamais, c'est bien construit bien pensé et bon sang que je suis content.
"En écriture, il y a deux crimes : le texte inachevé et le texte sans commentaires." - Les Chroniques

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Untiring Quill
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Untiring Quill »

trone » 10 Mai 2014, 23:58 a écrit :un chapitre intéressant. j'ai hâte d'en savoir plus sur les possible habitant du manoir et sur "la chose" qui semblait avoir un besoin urgent d'entré dans les toilette ou Derpy s'était caché.
quand faut y aller...
Contente que ça te plaise! Et jerry golay pour le coup de la chose qui veut aller faire sa petite affaire... Mais désolée, la chose en question avait plus besoin de "quelque chose" que de pécul. x)
trone » 10 Mai 2014, 23:58 a écrit :pare contre je vais encore une fois pester contre une chose qui était déjà présente dans t'on ancienne FIC.
les.chapitre.sons.TROP.COUR!!!!!!!!!!!!. :RDBlaah: .
*se terre dans un bunker* JE SUIS DESOLEEEEEEE!
trone » 10 Mai 2014, 23:58 a écrit :Imagine, tu est au resto. tu commande ton plat préféré et ta une faim a manger un cheval en salade. Et la le serveur t'apporte ton plat cuillère par cuillère. :comeon: .
Mon dieu, manger de la carbonara cuillère par cuillère... Quelle torture! :aah:
trone » 10 Mai 2014, 23:58 a écrit :en gros j'ai pas le temps d'entré dans l'histoire que c'est déjà fini et que je dois attendre le prochain épisode.

si ta pas compris j'attend le prochain épisode alors au boulot ok? :twishining:
COMPRIS! o/

Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Uh... je n'arrive pas à cliquer, dans le GoogleDoc, sur les liens des chapitres 1 et 2.
Alors je sais que je les ai déjà lus mais j'aimerais bien les relire... j'avais déjà noté, quand il n'y avait que deux chapitres, que la police d'écriture rendait le lien difficile à cliquer. Donc je conseillerais soit de changer de police, soit d'espace un peu plus les lignes.
Arf, j'espère que c'est mieux maintenant. Désolée pour le problème T-T
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Attention au passage, depuis le chapitre 1 on ne peut pas accéder au chapitre 2, tu as oublié de mettre le lien.
Woopsie doopsie, c'est corrigé ^^
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Chapitre 1 : :yeah: Au beau milieu j'ai arrêté, j'ai ouvert mon fichier de musiques et balancé "20% cooler".
... Ohmondieu. C'était si bien que ça? °A°
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Déjà, le chapitre a une bonne taille, mine de rien c'est notable, mais surtout punaise du début à la fin il y a de l'action. Le nuage est annoncé dès le départ, la progression est naturelle et on a même l'équipe météo' qui fait son travail !
:rdawesome: :tvictory: :rariyeah: :yay: :applelarge: :pinkieparty:
... La vache, c'est vraiment si bien que ça! *3*
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Dans le négatif tu as toujours l'habitude de faire parler ton narrateur et les descriptions restent encore plutôt simples.
C'est-à-dire, "faire parler mon narrateur"? Je m'impose un peu trop dans les chaps? ^^'
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :En fait, on peut couper le chapitre en deux parties : la partie du Sugarcube, où on se repose encore beaucoup sur les dialogues et une mise en page un peu trop serrée, et le reste du chapitre où la mise en page est claire et où la narration fait tout, avec une action posée et solide et une pu' d'unité qui fait plaisir à voir -- mais j'ai mis assez de poneys comme ça. Et le plus beau c'est que j'ai déjà vu le chapitre 3 donc je sais que ça va être comme ça tout du long ! Je sais pas dans quelle langue dire à quel point je suis content là.
Woah, merci! Je te promets d'envoyer toujours plus de lourd! :lyrahug:
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Le must du must à mes yeux est l'apparition de Dash, utilisée comme un perso' secondaire mais qui justifie de se retrouver au-dessus de l'Everfree et par Luna que ce chapitre est bon.
Eeeee, merci <3
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Chapitre 2 : :lunadouble: Ces descriptions !
The description has been doubled! :tvictory:
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Pour les gens qui ne comprennent pas, on a une phrase qui fait "et là paf une grande bâtisse", et on passe plus de trois phrases à le décrire ! Oui ! Oui ! Cette fic' prend le temps de décrire les lieux ! Et on passe un paragraphe à hésiter avant de frapper à la porte ! Oui ! C'est ça, prendre son temps ! Poser l'action, hésiter, faire vivre, c'est immersif et c'est beau !
C'était pour que le lecteur s'interroge avec Derpy! Ravie que ça fonctionne!
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Soyons honnêtes, à ce stade l'histoire du manoir hanté semble classique -- j'avais même Luigi's Mansion en tête --
... My cover has been blown!
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :mais on s'en fiche, c'est bien fait. C'est vraiment bien fait. Je me rappelle de fics' que j'ai lues, qui ont eu leur succès, et qui avaient une écriture similaire à celle-ci. J'appelle ça de la maîtrise.
*gasp* J'écris comme un pied, mais franchement, je suis ravie de lire ça *-*
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Chapitre 3 :
Attention, il y a 3 fois le même chapitre.
Eep, fail de copier-coller! C'est corrigé!
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Pour le reste, mêmes remarques. La description est moins présente, et l'action parfois un peu trop rapide pour qu'on accroche vraiment. Je pense au passage sous la serviette, et à la description de l'oubliette sur laquelle on a tendance à passer un peu trop vite... pas sûr du pourquoi mais c'est ce qui m'est arrivé.
Je vois... C'était une scène rapide, donc j'ai pensé que mettre de la description alourdirait... Dans mon esprit, Derpy était trop sonnée et paniquée pour détailler plus. Mais ça ne justifie pas le manque de description...
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Autre détail :
Mais derrière la porte, quelque chose bouge… et cogne.
Il faudrait rajouter une phrase pour détailler le "cogne". Même un générique "Un coup brusque et fort sur le battant."
Mais autrement c'est pareil, chapitre solide, de l'intrigue, du suspense et cette brindille de bois dans le museau de la jument, c'est très bon.

Il y a toujours le narrateur qui parle, et la description est toujours assez simple :
La pégase est tombée dans un long boyau de pierre circulaire. Les parois sont sales, couvertes de mousse et du lierre serpente entre les pierres.
Les mots sont assez connus, au pire "boyau" et "serpentent" sont un peu plus complexes... sinon le verbe "être" est également plutôt basique et au final on aligne surtout des adjectifs, "long", "de pierre", "circulaire", "sale", etc... Ce n'est pas une liste -- comme l'est la... salle de bain je suppose mais sur le moment ça se justifie -- mais ce n'est pas non plus une construction très poussée.
"Une brèche dans la brique rouge laisse filtrer la lumière lunaire. Le mur autour d'elle, long puits circulaire, se bombe et s'épuise en petites fissures que la mousse vient colmater. Du lierre pend par la cheminée où le bout du toboggan d'argile est encore visible."
J'invente, mais c'est pour montrer la différence.
En fait, et je m'en rappelle, à l'époque on parlait de "description dynamique". L'idée était que les descriptions, même (et surtout) étoffées, devenaient ennuyeuses à lire, mais qu'il y avait des descriptions qui au contraire nous accrochaient. On avait alors imaginé de promener le regard du lecteur. C'est bien illustré ici. Ta description décrit l'ensemble, le lieu entier d'un coup, comme si on avait dézoomé avec la molette de la souris. Ma description, au contraire, s'attache aux détails : on passe de la brèche à la brique, de la brique au mur, du mur au puits, du puits aux fissures, des fissures à la mousse, de la mousse au lierre, du lierre à la cheminée et de la cheminée au toboggan qui permet au lecteur de faire le lien avec ce qui précède. Ca crée le mouvement et du coup ça "anime" la description.
Mais pas seulement. Il y a aussi l'idée de lier les éléments entre eux. Toi, tu as deux phrases, la première disant "voilà où on est" et la seconde disant "voilà à quoi ça ressemble". Moi, j'en ai trois qui disent, la première, "voilà pourquoi on arrive à voir", la seconde "voilà ce qu'on voit" et la troisième "voilà d'où on vient". D'où on déduit que l'oeil de Derpy est attiré par les échappatoires, d'ailleurs. Et j'aurais pu aussi décrire le sol sur lequel elle se tient, probablement de terre battue pour annoncer le jardin.
Mais je digresse.
Ce que je veux dire par "lier les éléments entre eux", c'est qu'il n'y a pas vraiment de lien entre le boyau de pierre et l'état des parois. Quand tu parles du boyau, ça pourrait être n'importe quel boyau. Moi, je débute directement avec une brèche, on a donc dès le départ l'idée du délabrement qui va constamment être repris : "s'épuise", "fissures", "mousse", "lierre", "pend", d'ailleurs "mousse" et "lierre" visant aussi à annoncer le jardin.
*a pris des tas de notes* Je suivrai ces conseils! Des description construites selon trois idées...
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Pour moi, il faut encore calmer un peu ce narrateur. Je sais qu'on est dans les sabots de Derpy et sans ces petites opinions l'histoire serait fade. Au contraire, c'est un plaisir de partager ses pensées. Mais c'est trop présent, et ça étouffe un peu la description. Repose-toi plus sur l'environnement pour convoyer les sentiments. Les ténèbres, l'isolement... l'attitude de la ponette... pour moi c'est la piste à envisager pour t'améliorer encore.
J'ai du mal à bien décrire les sentiments, je devrais plus creuser ça, en effet...
Vuld Edone » 11 Mai 2014, 13:44 a écrit :Mais, et je le répète, cette fanfic' est :derpyromance: . J'avais déjà reçu une claque en plein Cauchemar, avec la ruche, mais ici c'est encore une révolution. L'action est posée, la mise en scène est présente, les descriptions sont là à chaque fois et sur trois chapitres c'est constant, des chapitres solides, pas trop longs pas trop courts et ça ne stagne jamais, c'est bien construit bien pensé et bon sang que je suis content.
Merci *-*
Vous voulez lire des fanfics? Non? Vous êtes sûrs? Vous voulez pas me faire plaisir? Siouplé? Allez s'il vous plaît ça prend qu'une minute! Juste une petite fic! Toujours pas? Bon d'accord...

... Mais si vous voulez les lire voilà la liste et mes remerciements: MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Raincloud »

Euh... bravo, c'est pas mal... :pf:
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:rgonk: QU'EST-CE-QUE TU VEUX QUE JE DISE D'AUTRE ! On m'a piqué toutes mes remarques et même celles que je ne comptais pas dire ! :fluttercry2: Suspense, exploration obscure, "maladresse légendaire", voilà quoi !
Je veux bien faire un effort pour faire un post intéressant, mais je n'ai aucun conseil à te donner à part : relis ce qu'il a écrit au-dessus.
Donc, désolé, mais je vais m'abaisser un instant au niveau du jeune lecteur moyen, pratique et en manque de vocabulaire :
J'aime, la suite ! :yeah:
[align=center]S'il y a une âme charitable qui accepterais d'esquisser quelques illustrations pour mes OCs, je lui serais grandement reconnaissant. MP-moi.[/align]
[align=center]Le ridicule ne tue pas. Ce qui ne tue pas rend plus fort. Donc le ridicule rend plus fort.
Pinkie Life, Acte I, scène 1[/align]
Qui veut venir voir ma nouvelle petite fic ? La Plume d'Aurore vous attend. Sinon, il y aussi Oeil de Braise et Age of Sparkle
Merci à LightingHeart de FB pour mon avatar : le splendide Jetstream.
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Untiring Quill
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Untiring Quill »

Mes pauvres chéris, j'ai pitié de vos âmes et je vous offre donc un chapitre 4 avant de me coucher :D
(il viendra plus tard sur GDocs, je vous promets)
(celui qui ne reconnaît pas la référence pour le titre, je mange ses cookies)

Chapitre 4: La mort aux trousses
Derpy continue d’avancer parmi les broussailles. La jument grise dresse brusquement les oreilles quand un cri perçant retentit. Son cœur rate un battement, elle laisse tomber son bâton. Le cri se poursuit et de nombreux bruissements, tels des battements d’ailes, se font entendre. Un fracas de sabots retentit dans le jardin. Ni une ni deux, elle saisit son arme et court vers la source des cris… Mais le bâton n’a pas l’air de vouloir la suivre. Il résiste, comme s’il venait de prendre racine. La jument grise tire plus fort, mais son arme est vraiment décidée à rester là. Elle regarde le végétal, énervée, et constate qu’elle était en train d’arracher l’une des branches d’un arbuste à proximité. Son bâton l’attend sagement au sol. Elle le ramasse et court vers la source des cris.


Soudain, la lune est recouverte d’un voile noir. Les cris s’intensifient. La brave pégase garde fermement son bâton avec elle. L’obscurité ambiante la terrorise, mais elle tient bon. Elle combattra le monstre, puisqu’il le veut ! Même s’il éteint la lune, elle vaincra ! Soudain, l’obscurité s’en va, et quelques bêtes ailées d’une taille impressionnante passent. Les cris se rapprochent, et c’est là que Derpy, médusée, voit une licorne galoper droit vers elle. Ses sabots verts la portent à toute vitesse. Derrière elle, une nuée d’énormes chauves-souris recouvrent ciel et étoiles. La jument pose son regard d’or sur Derpy, avant de crier, paniquée : « Courez ! »
La jument grise est persuadée de l’avoir déjà vue quelque part, mais elle n’a pas le temps de plus détailler.


La pégase ne réfléchit pas plus et suit le mouvement intimé par la licorne. Côte à côte, elles galopent vers les oubliettes. Leurs sinistres poursuivants poussent des cris insupportables. La jument verte semble faiblir : elle a dû courir longtemps, elle est à bout de forces ! Derpy lui donne un petit coup de tête pour l’encourager : le trou des oubliettes est proche ! Mais sa camarade équine halète, puis chancelle. Avec un cri victorieux, les chauves-souris plongent en piqué vers elle. La pégase grise panique : comment l’aider ? Un réflexe salvateur lui vient. Elle lance son bâton droit dans la figure de la plus grosse des bêtes. Etourdie, celle-ci tombe au sol. Les autres créatures ont un mouvement de recul, tandis que Derpy se précipite sur son arme.
« Ouste ! Ouste ! » crie-t-elle en agitant sa branche dans les airs. Par mégarde, elle assomme quelques-unes des bêtes qui n’ont pas reculé assez vite. Le buisson au bout du bâton se prend dans la figure d’une des chauves-souris, qui tombe à terre. Bien vite, les autres créatures reculent, avant de s’enfuir face à la furie de la jument grise.


La pégase aux crins blonds se penche vers la licorne vert clair. Elle lui donne un gentil coup de sabot sur le flanc. La jument évanouie ouvre d’un coup les yeux puis bondit en arrière : sa corne s’illumine d’une aura dorée.
« Ne me touchez pas ! Sales bêtes !... »
Elle remarque alors les chauves-souris vaincues et la jument grise qui essaie de la regarder droit dans les yeux. Avec un soupir de soulagement, elle éteint la lumière magique.
« Merci de m’avoir aidée...
-Que fais-tu ici ? demande Derpy, intriguée.
-Je n’ai pas vraiment eu le choix ! grogne la licorne. Je discutais avec mon amie et un gros nuage vert est arrivé ! L’instant d’après, je me suis retrouvée là !
-Moi, j’étais sur un nuage et pouf… » confie la jument grise. Elle se rappelle alors qu’elle ne s’est pas présentée à son acolyte. « Au fait, moi c’est Derpy Hooves !
-Derpy ?! s’écrie la jument verte. C’est moi, Lyra ! »
Une ampoule imaginaire s’allume dans le cerveau de Derpy. Comment a-t-elle pu ne pas reconnaître son amie ? Toute peur la quitte en un instant. Elle se jette sur Lyra et la serre fort contre elle. Elle est si heureuse ! Non seulement elle n’est pas seule mais en plus elle est avec une jument qu’elle connaît !
« Peut-être que Bon Bon est aussi ici ! » s’écrie la pégase en esquissant un pas de danse. Mais Lyra secoue la tête, un air triste sur le visage. Selon elle, son amie aux crins bicolores n’a pas été emportée, à croire que le nuage est venu pour elle…
« Je préfère savoir que Bon Bon est en sécurité à Ponyville, plutôt qu’ici, à lutter contre je-ne-sais-quelle créature… », soupire Lyra en baissant la tête.
La honte submerge Derpy. Souhaiter que la meilleure amie de Lyra soit perdue dans ce manoir avec elles ? Elle se sent coupable. Elle tend son aile valide et effleure les flancs de son amie. Celle-ci relève la tête et sourit malgré ses yeux humides. Les deux juments décident finalement de de partir : les chauves-souris suceuses de sang pourraient se réveiller…


Les deux poneys progressent parmi les hautes herbes. Armée de son bâton qui ressemble de plus en plus à une branche d’arbre, Derpy écarte les ronces. Soudain, à la lueur de la corne de Lyra, elle remarque une sorte de cabane. Elle s’arrête, puis montre la construction d’un signe de tête. Lyra dirige son faisceau lumineux vers la maison de bois. L’endroit est trop grand pour être un simple lieu de commodités. Poussées par leur curiosité, les deux compagnes s’avancent. Finalement, elles parviennent à pousser la porte. Des toiles d’araignées viennent les saluer, Lyra panique, Derpy secoue la tête d’un air agacé. Une fois débarrassées de leurs dégoûtantes parures, elles peuvent observer l’intérieur de la cabane.


C’est petit, mais il y a là une grosse quantité d’outils de jardinage : une vieille bêche en deux morceaux, un râteau tordu, une hache brisée, une pelle rouillée, une pioche pleine de toiles d’araignées, une grande faux, un arrosoir bouché, des sacs de terreau et d’engrais qui doivent être périmés depuis une éternité…
« Y a plein de trucs ! » s’écrie Derpy.
Lyra voit aussitôt une opportunité incroyable : il y a des objets coupants là-dedans ! Des armes ! De quoi se défendre contre les gros méchants monstres qui hantent probablement les couloirs du manoir ! Elle fait aussitôt part de son idée à sa camarade, qui approuve d’un hennissement joyeux. La licorne musicienne emploie sa magie pour soulever l’imposante faux dans le fond de la cabane. L’outil s’envole gracieusement, touche le sabot de Lyra et le manche tombe en poussière. La lame rouillée se casse en deux en touchant le sol de pierre.
« Mais… Des termites ! » s’écrie la jument verte, abasourdie et furieuse. « Ces outils sont inutilisables !
-Hé, Lyra ! Regarde ! »
Derpy agite joyeusement la pioche et la pelle. Couverte de poussière et de toiles d’araignées, la pégase bondit vers son amie, souffle sur les deux outils et les regarde avec un grand sourire.
« Ils sont un peu sales mais ça ira, non ? Les autres sont tout cassés mais ceux-là sont quasi-neufs ! »
La jument verte hésite, puis retire rapidement les toiles d’araignées autour de la pioche. Celles-ci sont pleines de termites morts. Elle réprime un frisson de dégoût, puis considère la pelle, dont le manche est en fer. Un sourire vient finalement se dessiner sur ses lèvres.
« Formidable ! On ferait mieux de filer, maintenant ! »


Derpy pose son bâton dans la cabane à outils avant de rejoindre sa comparse. Le monstre leur en voudra peut-être moins si elles lui laissent un dédommagement. En quelques enjambées, elle rejoint Lyra devant une porte ouverte. La licorne lui explique qu’elle avait voulu entrer par ici et que la pluie de chauves-souris enragées de tout à l’heure lui avait sauté dessus.
« Bon ben… On y va ? »
Les deux juments, tenant fermement leurs armes nouvellement acquises, pénètrent dans le couloir obscur. Presque par réflexe, Lyra projette son faisceau de lumière pour éclairer les alentours. Aucun trou ne se trouve sur leur chemin, alors elles avancent. Le bruit de leurs sabots résonne sur la pierre et rebondit sur les murs. On dirait qu’une horde de poneys marche avec elles. Au bout du couloir, les deux juments distinguent quelque chose d’étrange. La musicienne dirige sa lampe-corne vers le mur et elles découvrent alors une large fissure qui court le long du mur tout entier. On dirait que quelqu’un a frappé la pierre avec tellement de force qu’elle s’est ouverte ! Il y a même des traces d’impact !
« Qui peut bien avoir fait ça ? » murmure Lyra, qui n’ose pas en croire ses yeux.
Derpy frissonne des naseaux jusqu’au bout de la queue. Elle a sa petite idée. Un courant d’air qui allume un chandelier sans bougies, une ombre qui la poursuit, un énorme trou dans le mur des oubliettes, une tempête de chauves-souris vampires…
« C’est sûrement un empereur dragon-vampire avec un souffle magique, le pouvoir de se changer en ombre, et qui a une force colossale! » dit-elle en hochant la tête, persuadée que son argument est irréfutable.
Lyra hausse un sourcil mais finit par accorder un tant soit peu de crédit à l’hypothèse de Derpy. Un dragon pourrait faire ce genre de dégâts. S’il y en a un dans le château, elles doivent tripler de prudence ! Licorne et pégase poursuivent leur chemin, certaines d’être observées par une sombre présence…
Vous voulez lire des fanfics? Non? Vous êtes sûrs? Vous voulez pas me faire plaisir? Siouplé? Allez s'il vous plaît ça prend qu'une minute! Juste une petite fic! Toujours pas? Bon d'accord...

... Mais si vous voulez les lire voilà la liste et mes remerciements: MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI
Pour riz gaulé
Pour riz gaulé encore plus
Désolée, ça c'est moins drôle
Pour vous remettre à rire
Et maintenant allez vous faire voir, vous et votre joie de vivre!
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trone
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par trone »

J'ai beau cherché un défaut a se chapitre je n'en trouve pas.
bon après c'est une réaction a chaud, peut être que avec le recule j'en trouverait, on peut toujours trouver des raison de pinailler. Mais dans l'ensemble c'est bon. C'est même très bon.
Je crois que tu a trouver le personnage qui convient le mieux a ton univers humoristique. C'est un vrais régal de suivre les aventure de Derpy sous ta plume.

ah et pour ce qui et de la longueur des chapitre, j'ai envie de dire que j'ai était un peut injuste. a dire vrais, seul le chapitre 3 soufré de se problème qui en n'y pensent n'en n'est pas un.
si je trouve les chapitre trop cour ce n'est pas toi qui est en cause (enfin si un peut, quelle idée aussi d'écrire des histoire aussi plaisante a lire) mais moi qui suis juste trop impatient de lire la suite.

Donc désoler de m'être un peut emporté sur se point dans mon dernier com. tu me pardonne :swplease: ?.
Augmentons le nombre des orangs-outans à la surface du globe, et les grands équilibres seront restaurés.
Terry Pratchett.
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Untiring Quill
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Untiring Quill »

Arf, merci <3
Et bien sûr que je te pardonne *câlin*
Vous voulez lire des fanfics? Non? Vous êtes sûrs? Vous voulez pas me faire plaisir? Siouplé? Allez s'il vous plaît ça prend qu'une minute! Juste une petite fic! Toujours pas? Bon d'accord...

... Mais si vous voulez les lire voilà la liste et mes remerciements: MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI
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Vuld Edone
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Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir

Message par Vuld Edone »

J'attendais la version GoogleDoc pour lire.
Toujours pas déçu, l'ambiance est là et amusante, avec un bon zeste d'aventure.

Le plus marquant, au niveau du style, vient des phrases scolaires. Chaque phrase est bien détachée de l'autre, invariablement, comme une suite de sujets-verbes-compléments. Un bon exemple de ça :
La jument verte hésite, puis retire rapidement les toiles d’araignées autour de la pioche. Celles-ci sont pleines de termites morts. Elle réprime un frisson de dégoût, puis considère la pelle, dont le manche est en fer. Un sourire vient finalement se dessiner sur ses lèvres.
Je ne sais pas bien comment décrire alors à la place je vais réécrire.
"La jument verte hésite, puis retire rapidement les toiles d'araignées autour de la pioche. Elle réprime soudain un frisson de dégoût à la vue des termites mortes un peu partout, mais se reprend et considère la pelle et son manche de fer. Un sourire vient finalement se dessiner sur ses lèvres."
Je pense que c'est surtout parce que cette narration tend à neutraliser les effets de style. Dans l'exemple en spoiler, le dégoût est au fond constaté, parce que la cause est déjà connue et simplement posée comme "ben voilà c'est là". En inversant les positions, on obtient un petit effet de surprise "paf elle est dégoûtée" où le lecteur se demande pourquoi et reçoit aussitôt la réponse.
Ça tend aussi à neutraliser parce qu'un peu tout est au même niveau, autant que ce qui cause le dégoût que ce qui... est au fond assez banal, soit un manche en fer. Oui, ça justifie le sourire final, on comprend ce qui se passe dans la tête du personnage mais l'information n'a pas besoin d'être mise en avant. Inutile de s'arrêter dessus.

Mais là pas de solution, il te faut expérimenter. Moins de prudence, plus d'audace, quitte à casser un peu les règles pour essayer de provoquer le lecteur (et les émotions). Tu as des bases très solides pour le faire.
"En écriture, il y a deux crimes : le texte inachevé et le texte sans commentaires." - Les Chroniques

Une fille de huit ans m'a dit U R RLY NICE! THX!!!!!! i ll keep doin wat i am but make more sens. =3, ton argument ne tient pas.
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