[Hors-Sujet][Zombie][Violence] D'une humeur mordante

Postez-ici vos fictions inspirées de My Little Pony: Friendship is Magic.
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SkeletonCreek
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[Hors-Sujet][Zombie][Violence] D'une humeur mordante

Message par SkeletonCreek »

Yo. Je vous présente une fic qui vient de mes doigts squelettiques. Je précise que je n'ai aucun plan, que j'écris l'histoire en même temps que je l'imagine. Il y aura donc possiblement des fautes, ainsi que des erreurs ou pleins de trucs. :hap:

Je vous invite à me dire ce que vous en pensez. Ou je vous oblige. À vous de voir. :hap:

Chapitre 1
J'ouvre les yeux. Je prends mon portable sur ma table de chevet. J'appuie sur la touche du bas. 9H32.

Merde. Je suis en retard. C'est la 3e fois en 2 semaines, ma prof de maths va dire la même chose chiante qu'elle dit quand je suis en retard, les mêmes mots qu'elle prononce à chaque fois que mon corps pénètre sa salle de classe poussiéreuse, dont les 4 murs commencent à afficher des signes de vieillesse. Je me roule péniblement sur le côté et dégages la couverture qui me barre le visage. J'ai mal dormi. Je me lève et me dirige vers mes habits, posés sur une chaise. C'est les mêmes qu'hier. Tant pis, t'façon tout le monde s'en fout. Une fois habillé, je vais me passer un coup d'eau froide sur le visage. Je me regarde dans le miroir. J'ai les yeux cernés.

Je descends dans mon salon. Mes parents sont partis. Tant mieux. Je suis dans la cuisine. J'ouvre le placard et en sort un paquet d'Oréo. Je me rends compte qu'il est vide. Probablement ma sœur. Encore. À 8 ans, c'est si facile de paraître innocent. Suffit de faire la tendre devant les parents et le tour est joué. Et évidemment, quand ils ont le dos tourné, elle en profite pour m'emmerder. J'en ai marre. J'allume la télé et mets les infos. Je n'y prête que peu d'attention. J'ai laissé mon sac dans ma chambre. Je monte le chercher et mets ma veste. J'en profite pour regarder s'il fait beau ou pas. De la brume. Je déteste ce temps. Soudain, un endroit attire mon attention. Depuis ma fenêtre, j'ai une vue sur une ruelle étroite. On dirait que c'est un clochard. Il se trouve près d'une benne. Rien d'impressionnant, il y en a plein dans ma ville. Il trébuche et marche d'un pas lent. Je le distingue mal, ma fenêtre est trop sale. Je regarde mon portable. 9H46. Je suis toujours en retard.

Une fois dehors, j'entame la marche vers mon lycée. J'habite à 10 minutes à pied de celui-ci, c'est l'avantage de demeurer au centre-ville si on oublie l'air constamment pollué et les automobilistes qui klaxonnent pour un rien. Il n'y a pas beaucoup de monde dans la rue. J'aperçois mon lycée aux briques rouges. Il me reste un trottoir et toute une rue à traverser. Le feu est rouge mais il y a des voitures. Je remarque qu'elles vont plus vite que d'habitude. Une femme attend à côté de moi. Elle est immobile. Le feu est vert. J'avance, mais pas la femme. Je l'ignore, traverse la rue qui longe le grand bâtiment et pénètre dans mon lycée.

Je grimpe les escaliers pour arriver devant la salle 415. Je regarde mon portable. 9H57. Le cours est fini ? Non, il dure 2 heures, de 9H à 11H. Je saisis la poignée et ouvre cette foutue porte.
Chapitre 2
J'arrive et remarque que tous les regards sont pointés sur moi. J'ai l'habitude. Je marche vers ma place.

« Je peux savoir où vous allez ? » me demande ma professeur de mathématiques, Mme Fritzel, d'un ton agaçant.
« À ma place. »

J'entends des rires.

« Et vous savez quelle heure il est ? »
« Oui. »

Elle croise les bras et monte légèrement son menton. J'ai toujours trouvé qu'elle ressemblait à un vautour. À cause de son nez énorme et du fait que son œil gauche déborde vers le bas alors que son œil droit remonte un peu. Elle est moche. Elle a la peau sur les os. C'est affreux. Elle me hait. Je la hais. Pas de malentendu.

« Dans ce cas, montrez-moi votre carnet, puisque vous avez votre billet de retard. »
Elle me tend la main. Je suis à 3 mètres d'elle.

« J'en ai pas. » répondis-je.

Elle retire sa main. Elle semble au bord de la crise. Sauf que ses crises sont ridicules. Elle ne sait pas s'énerver. Elle a beau essayer, elle n'y arrive jamais. Elle est trop faible pour ça.

« Dans ce cas, que faites-vous ici ? Vous êtes supposés avoir un billet lorsque vous êtes en retard, vous êtes tous censés le savoir...»

Je souffle. Je m'imagine en train de lui rentrer mon carnet dans son c..

« Oui ? J'attends une réponse ! »

Elle a beau hausser le ton, je reste là, au milieu de la salle, à la fixer, tandis que j'entends des rires et des vannes débiles. Je finis par me diriger vers la sortie.

« Où allez-vous ? » me demande-t-elle.
« Billet. »

Je l'entends dire autre chose mais je l'ignore complètement. Je descend les escaliers et me dirige vers la CPE. Je ne croise personne dans les couloirs froids du bahut. J'arrive mais personne n'est présent. Putain. Je remonte vers la classe.

« Votre billet ? »
« Y'a personne. » dis-je.

Je m'assied sans rien lui demander.
« Amenez-moi votre carnet, tant que vous y êtes. » Des rires fusent dans la salle.

J'attrape mon carnet déchiré et je le jette sur sa table depuis ma place. Je suis à l'avant-dernier rang. Je crois qu'elle est énervée. Je me prépare.

« NON MAIS VOUS ÊTES FOUS ?! VENEZ LE METTRE SUR MA TABLE ! ET VOUS AUREZ DEUX HEURES DE COLLE ! »

Silence dans la salle.

Je me lève à nouveau, prend le carnet. Je le pose.

« Connasse. » dis-je à voix basse.
« Pardon ? »
« J'ai dit co... »

Soudain, un bruit retentit.
Chapitre 3
« Bonjour, je viens pour distribuer les factures aux élèves qui vont à la cantine. »
C'est une surveillante.


« Euh... Oui, eh bien, allez-y. » répond Fritzel le Vautour.

La surveillante se met à la tâche. Elle semble malade. Sa peau est blanche et ses yeux sont globuleux. Elle ne marche pas très vite. Je reste debout. Je remarque qu'un bandage dépasse de son t-shirt.

« Tiens, puisque vous êtes là, vous pouvez m'emmener cet élève en permanence ? Il est insolent et j'aimerai qu'il...
- Insolent ? Vous rigolez, j'espère ? l'interrompis-je.
- COMMENT VOUS PERMETTEZ-VOUS ?! SORTEZ D'ICI, SORTEZ !! »

Je tourne les talons et me dirige vers mon sac, mais la surveillante me barre la route.

« Je veux passer. » dis-je.

Elle me fixe. Immobile. Soudain, ses yeux roulent sur eux-mêmes et passent au blanc. Elle s'écroule devant moi. Tout le monde me regarde. Je ne dis rien. J'entends des cris. Mais je ne bouge pas. Je suis hypnotisé, je ne sais pas pourquoi. Ses yeux. J'ai cru voir...

« QUE LUI AVEZ-VOUS FAIT ?! POUSSEZ-VOUS !! »

Elle me tire par le bras pour m'écarter et se baisse vers la surveillante inanimée. Certains élèves sont au fond de la classe et discutent. D'autres sont autour du corps. Je remarque qu'on me fixe et qu'on me pointe du doigt. J'entends une insulte. Je vois un groupe de garçons que je déteste me regarder comme si j'avais fait un meurtre. C'est ce que tout le monde croit. Je contourne le groupe d'élève et vais prendre mon sac.

« M'ENTENDEZ-VOUS ?! »

La prof panique. Elle lui met des claques. Trop bête. Je les observe depuis ma place. Ils ne comprennent rien. On me regarde toujours. Je regarde par la fenêtre. Le brouillard s'est intensifié. On ne voit pas à 5 mètres devant soi. Depuis le premier étage, j'ai une vue sur la cour. J'y aperçois quelques élèves. Plusieurs sont accroupis autour de l'un d'eux. On dirait qu'ils... Quoi ? Non. Je dois halluciner.

J'entends un râle. Je tourne la tête vers la surveillante et remarque qu'elle a ouvert les yeux. Ils sont différents. Comme si elle était aveugle. La prof n'a rien remarqué. Elle donne des instructions aux élèves. La surveillante crispe les doigts. Ça attire l'attention de la prof.

« Allez-vous bien ? Vous voulez qu'on vous emmène à l'infirmerie ? Levez-vous, je vous accompa- AAAAAAAAAAAAAHHHHH !!! »

Elle n'a la pas le temps de terminer sa phrase que la surveillante a planté ses dents dans son bras gauche. Du sang gicle sur une table et tâche la veste d'une élève qui trouve trop près. Tout le monde crie. Des élèves reculent jusqu'au fond de la classe. La scène est violente.

« LÂCHEZ-MOI !! À L'AIDE!! »

La surveillante finit par enlever ses dents de son bras et s'attaque à son ventre. Elle plonge ses mains dedans et le déchire. Elle fouille avec les dents et en retire un bout d'intestin qu'elle commence à dévorer. La prof s'évanouit. Elle est morte.
Je fonce vers mon sac et passe devant plusieurs élèves. Une fille m'attrape la main.

« Tu lui as fait quoi ?! Réponds ! »

Je la pousse avec force contre une armoire. On me dévisage, bouches ouvertes. Je les ignore et me dirige vers la porte en courant. Une fois dans le couloir, je remarque qu'un professeur de bio s'avance vers moi. Quelques élèves de sa classe restaient en arrière, devant la porte de leur cour. Ils avaient sûrement entendus les cris. Il s'arrête devant moi. Il me fixe. Il finit par entrer dans ma salle de cour. J'en profite pour descendre par les escaliers. Je continue à entendre des cris. Soudain, la sonnerie retentit. Il doit être 10H05. La récré. Je suis au rez-de-chaussée. Plusieurs élèves de ma classe descendent les escaliers ainsi que d'autres élèves. Il faut que je sorte d'ici.

Je suis enfin dehors. Il y a trop de brume. J'avance lentement. J'entends toujours des cris. Soudain, j'aperçois le corps que j'ai vu quand j'étais en classe. En m'approchant, je remarque des traces de sang un peu partout sur son corps. Je m'accroupis pour l'examiner. Il est sur le dos. Sa cage thoracique est ouverte. Mais qui a fait ça, putain ?

Je sens une présence. Je tourne la tête et vois qu'à 4 mètres de moi se trouve une élève. Elle est brune, un peu ronde. Je me relève et lui fait face. Elle a la tête baissée. Son blouson vert est tâché, on dirait du sang. Elle lève la tête. C'est pas vrai. Ses yeux. Comme la surveillante. Sa joue est trouée. Elle s'approche vers moi d'un pas lent.

« Qu'est-ce qu... »

J'ai à peine le temps de parler que quelqu'un m'attrape par le bras en hurlant.
Chapitre 4
« Dégages ! cris-je.

Il essaie de me mordre. Je le pousse de toutes mes forces. Il est par terre, près de moi. Il lui manque œil, c'est affreux. Il se dirige vers mon genou et me fait tomber. Il monte sur moi et essaie de mordre ma gorge. Il me piège. Je le maintiens en essayant de l'étrangler, mais on dirait qu'il s'en fout. Mon autre main est sur son bras gauche. Je finis par trouver la force suffisante pour le pousser sur le côté et me relève. Mais ce n'est pas fini car la fille qui me regardait est maintenant toute proche. Elle cherche à m'agripper, mais je réplique par une droite. Elle se cogne la tête contre un banc en tombant. Visiblement, elle était fragile car sa tête a un gros trou. Je distingue le cerveau.

Elle est morte. Elle ne bouge plus. Je tourne la tête et voit que l'autre s'est relevé. Il s'approche de moi en râlant. Mais il ne marche pas assez vite pour me rattraper. Il faut vraiment que je me casse d'ici. Je fonce dans la brume et essaie d'arriver à la sortie. Une fois devant la grille d'entrée, je remarque qu'elle est fermée. Impossible de l'escalader, il n'y a aucun point d'accroche. Bon, comment je sors d'ici ?

Je finis par entendre un bruit de pas et je distingue une forme dans la brume. C'est quelqu'un. Ou un autre de ces monstres. Je me prépare au cas où.

« Qui c'est ? entends-je.
- Quelqu'un. »

Ma réponse ne semble pas le rassurer. C'est un garçon. Il s'avance.

« Tu... tu es... normal ou t'es comme les autres ? dit-il.

Il avait peur. Je le sentais.

« Comment ça, normal ? répondis-je.
- Bah, est-ce que... tu t'es fait mordre par un de ces trucs ou pas ?
- Non. »

Je ne le rassure pas. Je ne sais pas si je le connais. Je le distingue mal. Il se rapproche encore.

« Si tu veux, on peut essayer de sortir d'ici à deux. Je m'appelle Martin. Et, euh, toi, comment tu t'appelles ? »

Il me tend la main. Je ne la lui sers pas. Qui sait où il l'a mise.

« Tu connais un endroit qui mène dehors à part la grille-là ? fis-je en la lui pointant du doigt.
- Euh... oui, enfin, je crois, enfin...
- Ok. Passes devant. Magne-toi.
- D'accord, enfin... oui. »

Il est bizarre. Je ne lui fais pas confiance. Mais je veux attendre de voir sa sortie. On avance dans la brume. De temps en temps, j'aperçois des formes dans la brume. J'en vois qui courent. D'autres qui traînent. On finit par arriver devant le bâtiment dans lequel j'ai cours.

« Attend, fis-je.
- Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?
- J'étais en cours, là-dedans. T'es sûr qu'on peut sortir par ici ?
- Bah, normalement, oui, enfin...
- Enfin quoi ? Expliques-toi. »

Ce mec est louche.

« Tu sais, le bâtiment-là, bah, il débouche sur la cantine, dit Martin.
- Donc ?
- Donc, les camions qui amènent la nourriture passent bien quelque part, non ?
- Tu sais par où on sort ?
- À peu près.
- Ok. »

Faut qu'on avance plus vite. Martin ressemble à un intello, ou en tout cas au cliché qu'on pourrait s'en faire. Lunettes rondes, coupe de cheveux carrée, chemise, acné. Ça n'a aucune importance. Plus vite on sera sorti d'ici, mieux ce sera.

Une fois entrés dans le bâtiment, on se dirige vers la cantine. Martin n'arrête pas de regarder derrière lui, comme si quelqu'un le poursuivait.

« J'espère pour toi que c'est ouvert, fis-je.
- Normalement, oui, c'est ouvert, il font toujours le ménage vers 10H du matin, comme ça la salle est propre pour les élèves.

Nous sommes devant la porte. Nous n'avons croisés personne. Sûrement car la plupart des cours se déroulent aux étages supérieurs alors que la cantine est au rez-de-chaussée. Martin passe sa tête dans l’entrebâillement de la porte pour vérifier si il y a un danger.

« Magne-toi, dis-je.
- Oui, c'est bon. Personne n'est là. »

On entre dans la salle. Je peux sentir l'odeur des produits ménagers. Je regarde mon portable. 10H14. Il y a une cloche dans la cantine. Elle se déclenche à chaque heure. Elle sonne fort. Merde.

« Tu sais à quelle heure ça sonne ?
- Euh, la récré dure 10 minutes, elle commence à 10H05 donc elle finit à 10H15.
- Dépêches-toi.

DRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNGGGGGGGG
Chapitre 5
« Tu crois qu'ils savent qu'on est là ? fit Martin.
- On s'en fout. Avances, je veux me casser d'ici. »

Je suis sûr qu'ils l'ont entendu.

« Donc, c'est où ? dis-je.
- Derrière les cuisines. Ils reçoivent les nourritures grâce aux camions qui passent par une grille métallique qui débouche dehors. Donc normalement, on peut le faire.
- Y a intérêt.

On entre dans les cuisines. Mon regard se porte sur la pièce. Quelque chose s'est passé ici. Des ustensiles jonchent le sol. De la nourriture est éparpillée un peu partout. Près d'un four, il y a une porte avec une marque de sang. J'aime pas ça.

« Bon, cette grille ?
- Je crois que c'est là, dit Martin.

Il pointe du doigt un couloir. On avance. J'entends des cris. Ils proviennent peut-être de la cantine. Pas le temps d'aller vérifier, on doit trouver un camion ou au moins sortir d'ici. Martin est en train de paniquer. Pourquoi avoir peur quand on a une solution sous la main ?

On arrive devant une nouvelle porte. Je l'ouvre et sent le vent passer sur mon visage. On est dehors. J'ai du mal à voir où on est exactement. La brume est toujours aussi épaisse.

« Regarde ! Un camion ! crie Martin.
- Moins fort, bordel ! Tu veux te faire bouffer ?!
- Non, pardon, mais...
- Mais quoi ?
- Tu sais conduire ?
- J'ai l'air de savoir conduire ?
- Euh...
- Laisses tomber. »

Je vais vers le camion. Je ne l'avais pas remarqué, mais la porte du conducteur était ouverte. Je monte et regarde à l'arrière. Des cartons empilés et une caisse à outils. Je cherche les clés un peu partout mais je ne les trouve pas. Si la porte du camion était ouverte, ça veut dire que celui qui a les clés n'est pas loin. Mais pourquoi on ne l'a pas croisé ?

« Tu trouves quelque chose ? me demande Martin.
- Non. Va voir un autre cami-
- HAN !
- Quoi ?

Il pointe du doigt une forme dans la brume. Elle est à terre et ne bouge pas. Je sors du camion et m'en approche. J'espère que c'est le conducteur du camion. Il est couvert de morsure. Je suis à 2 mètres de lui. J'hésite. Soit je me dépêche de le fouiller, soit je m'assure qu'il ne m'attaque pas puis je le fouille. La deuxième option semble être la meilleure.

« On fait quoi ? demande Martin.

Je retourne dans le camion sans lui répondre et ouvre la caisse à outils. Je repère un tournevis et un marteau. Je garde le tournevis sur moi et laisse le marteau. En sortant du véhicule, je remarque que Martin s'est approché du corps d'un peu trop près.

« Monsieur ? Vous allez bien ? » dit-il.

La seule réponse que Martin obtient est un hurlement en pleine figure. Il tombe sur le dos. Lui aussi se met à crier. Je suis à 4 mètres d'eux. Le temps que je vienne, il sera peut-être trop tard. Je dois me concentrer sur le chauffeur. Je sors du camion et fonce sur eux. Le chauffeur est maintenant sur Martin et essaie de le mordre à la gorge. Martin n'est pas fort et semble avoir du mal à tenir. Je suis devant eux. Je sers le tournevis dans ma main, le lève et l'enfonce dans le crâne du chauffeur dans un bruit sourd accompagné d'une gerbe de sang. Il retombe sur Martin, inerte. Je le retourne, le mets sur le dos et trouves un trousseau de clé accroché à son jean tâché de sang à cause d'une morsure.

« Tu l'as... tu... oh mon dieu...
- On a les clés. C'est tout ce qui compte. Maintenant, on se dépêche.
- Attends... J'ai... j'ai mal à la cheville...
- Je m'en fous. Montes.

Je n'ai jamais conduis un véhicule. Tout ce que je sais, c'est quelles pédales il faut utiliser. J'ai jamais compris tous les panneaux de signalisation.

Je m'installe à la place du conducteur. J'ai le trousseau en main. J'essaye toutes les clés jusqu'à ce que l'une d'elles rentre. Je tourne et sens le véhicule bouger. Je regarde par la fenêtre et ce que je vois me glace le sang. Plusieurs personnes s'approchent du camion. Ce ne sont pas des humains.

Je tourne la clé encore et encore. Le camion finit par démarrer. La brume s'est très légèrement dissipée, j'aperçois la fameuse grille métallique. Bon, je dois conduire un camion.
Chapitre 6
Je pousse la pédale d'accélération en ayant changé de vitesse. Le camion est difficile à contrôler. Si on ajoute la brume, c'est un vrai calvaire. Le volant est énorme. La grille métallique n'est qu'à une dizaine de mètres. Je n'ai pas le temps de m'arrêter et d'essayer de l'ouvrir. Je dois foncer dedans.

Le choc est bruyant. Le camion a défoncé la grille. Je dois tourner sur la droite. Ma conduite est négligée mais elle suffit à nous sortir de cet enfer. Je suis rassuré mais ce n'est pas pour autant fini. Je dois avoir un plan d'action. Sortir d'ici, c'est fait. Mais ensuite ? Mes parents sont peut-être rentrés. Ou ils se sont déjà tirés. Ma sœur. Je devrais aller la chercher. On va me reprocher de ne pas l'avoir fait, sinon. Je connais déjà le chemin vers son école primaire. Bon, dès que je l'aurais récupérée, il va falloir qu'on rentre à la maison. Après, les parents décideront.

Bon, j'ai un camion et un plan. Parfait.

Je ne sais pas si c'est dû à la chance, mais je ne croise aucune voiture. Est-ce que tout le monde a cherché à se barrer de la ville avant moi ? Je ne roule pas trop vite, déjà que j'ai un mal fou à contrôler ce camion. Heureusement pour moi, le chauffeur avait pensé à faire le plein.

Je garde une attention constante sur la route. Je vois qu'elle est droite, malgré la brume presque envahissante. Je tourne la tête vers Martin. Ses yeux sont fermés. Il ne bouge plus. Sa peau a viré au blanc. Ses doigts sont crispés. Merde. Je crois qu'il est devenu comme eux. J'arrête le camion et le gare comme je peux sur le côté de la route. Je me bouge et inspecte son corps. Soudain, je repense à ce qu'il m'a dit. Je soulève son bas de pantalon et aperçois du sang au niveau de sa cheville. Il a été mordu. Pourquoi il a rien dit ? Est-ce que ça signifie qu'il va tomber malade lui aussi ? Je vais devoir prendre une décision. Je n'ai pas le choix. Je dois agir dans mon propre intérêt si je veux survivre. Deux options s'offrent à moi : soit je le dégages du camion en le poussant, soit je le neutralise et ensuite, je le dégages. Je crois que je vais ouvrir la porte de son côté et le tirer pour le descendre. Je m'exécute, mais non, c'est pas possible. Je risque de le réveiller. S'il se réveille et qu'il me mord, je vais aussi devenir malade. Je vais devoir le neutraliser. Je remonte dans le camion et saisis le tournevis. Je le lève et m'apprête à le lui enfoncer dans le crâne.

En une demi-seconde, il se réveille et me porte un coup à la joue en hurlant. Le coup me projette à l'arrière du camion et je me cogne l'épaule gauche contre la caisse à outils. Je touche ma joue et je remarque que je saigne. J'espère que les griffures ne sont pas contagieuses. Il se lève de son siège et se laisse tomber sur moi. Il essaie de me mordre à la cheville, mais je retire ma jambe et en profite pour me relever. Mon épaule me fait vraiment mal. Martin essaie de m'attraper mais je réplique avec un coup de pied dans le thorax. Il tombe à terre en grognant. Je lève la tête et cherche le tournevis des yeux. Il est tombé sous les pédales. Je saute par-dessus Martin, ou ce qu'il reste de lui et me penche pour saisir l'outil. J'ai du mal à l'attraper et j'entends Martin pousser un râle. Finalement, j'attrape le tournevis et me retourne. Seulement, il a eu le temps de se lever et s'abat sur moi. Je suis coincé entre le volant et lui. Je le pousse de toutes mes forces, mais il me bloque. Si j'essaie de lever le tournevis pour l'attaquer, il va me mordre le bras. Mais je ne vais pas tenir éternellement. Je place mon bras gauche sous sa gorge et dégages mon autre bras. Mon épaule me fait un mal de chien. Je lève mon arme de la main droite et l'abat dans son globe oculaire. L'outil est resté coincé dans son œil. Du sang gicle sur moi. Ce n'est pas fini, il continue de hurler. Il tente de me saisir la gorge mais je dégages ses bras et lui mets une droite. Il se retourne et tombe tête la première. Le tournevis rentre plus profondément dans son œil et transperce son crâne par l'arrière. Il ne bouge plus. Il est mort pour de bon.

Je me laisse tomber sur mon siège et respire pour me calmer. Ce n'est pas la première que je me bats de ma vie, mais là, c'est différent. Ces malades, ils ne sont pas différents. Ils ont tous faim, une faim insatiable. Ils n'essaient pas de tuer pour tuer, ils veulent manger. Et leur morsure est contagieuse. Pas leur griffure, puisque, je ne sens rien pour le moment. Du moins, je l'espère.

Une fois calmé, je tire le cadavre de Martin et le jette du camion. Je ferme la portière et démarre le véhicule à nouveau. Je tâte mes membres et au final, je n'ai qu'une petite griffure à la joue et une sacré douleur à l'épaule. Ma veste est tâchée aussi. Maintenant, il faut que je roule.

Je ne pose que ma main droite sur le volant en roulant pour soulager mon épaule. J'ai remarqué quelques-uns de ces tarés sur la route, mais j'ai réussi à les éviter. Je me demande ce qui se passe, si c'est juste dans ma ville, ou si c'est partout pareil. L'école primaire dans laquelle ma sœur se trouve est réputée pour son hygiène, son infirmerie et sa qualité d'enseignement. Conneries. C'est juste une excuse pour que les parents paient plus chers l'éducation de leur gosse sous prétexte qu'elle sera meilleure et dans de bonnes conditions. J'espère maintenant qu'ils ne mentent pas. Ce sera peut-être un lieu sûr. On verra.

J'arrive devant la petite porte en métal mal peinte en bleu qui donne sur la cour. Je gare le camion comme je peux. Je n'ai pas encore vérifié si le chauffeur avait gardé des armes quelque part en cas d'urgence. Je cherche dans la boîte à gants et je trouve sous le siège du chauffeur un gilet de sauvetage. Sérieusement ? Quoique, ça pourra peut-être me protéger d'une morsure. Non, c'est trop fin, n'importe quel malade peut transpercer ce tissu avec une morsure. Je laisse tomber le gilet et trouve une torche sous le siège passager. Elle pourra m'être utile si on va dans des endroits sombres.

Allez, je dois sauver ma sœur et revenir à la maison. On s'en tient au plan.
Chapitre 7
Bon, je n'ai pas eu de réponse, donc je poste la sweet, j'espère que quelqu'un la lira.
______________________________________________

J'escalade la grille. J'ai laissé mon sac dans le camion. Je suis maintenant dans la cour. Elle n'est pas vraiment grande. Elle est vide. La brume brouille ma vue. Je dois me dépêcher. J'aperçois à une dizaine de mètres la grande porte brune qui donne sur les couloirs. Les salles de classe se trouvent à l'étage, les élèves y sont sûrement encore. Quelle heure est-il ? 10H34. Ils sont donc encore en cours.

Je me dirige vers cette grande porte. Je la tire lentement, tournevis en main car je ne sais pas ce qui m'attend. Je jette un coup d’œil mais je ne vois personne. J'espère qu'elle est encore en classe. J'entame mon avancée dans les couloirs. Je passe devant toutes les salles et observe que les porte-manteaux en métal sur le long des murs ont l'air vides pour certains. Je m'approche de la salle de ma sœur mais étrangement, je ne croise personne. Ils ne mentaient pas quand ils parlaient de l'hygiène, le sol est impeccable. Je suis enfin devant sa salle. Je vois son manteau vert accrochés aux portes-manteaux. Bon, elle est encore à l'intérieur. J'entends leur institutrice parler. Je ne vais pas attendre que ça sonne, je dois agir maintenant, c'est trop dangereux de perdre du temps. Je prends ma sœur et on dégage. C'est aussi simple que ça. Par contre, ça va le faire moyen avec la griffure et le tournevis, je vais le cacher en le calant dans ma veste.

« Toc, toc, toc... »

J'entends des bruits de pas.

La porte s'ouvre. Une femme grande et brune m'accueille. Elle tient un livre d'exercices dans la main gauche. Elle semble surprise et un brin d’écœurement se dessine sur son visage.

« Oui, mmh, bonjour, c'est pour quoi ? me fit-elle
- Je dois récupérer ma sœur. C'est urgent.
- Urgent ? Mais, tu n'es pas majeur ? Je dois avoir l'autorisation des parents pour laisser partir une élève. D'ailleurs, qui est ta sœur ?
- J'ai pas de temps à perdre.

Des élèves, assis sur leur table, penchent la tête pour voir ce qui se passe. J'ai pu apercevoir ma sœur. Elle me regarde méchamment. Son institutrice ne voudra pas la laisser partir comme ça.

- Je suis désolée, mais je ne peux pas vou- mais, je ne vous ai pas autorisé !!

Je passe devant la femme et entre dans la classe.Je vais devant la table de ma sœur. Certains élèves se demandent pourquoi je viens. Ils chuchotent entre eux.

« Lèves-toi, faut partir d'ici.
- Mais pourquoi t'es là, d'abord ?
- On s'en fout, lèves-toi. »
- Jeune homme, je ne vous ai pas autorisé à rentrer dans ma salle, je vous préviens, je vais appeler la directrice ! cria la femme »

Les enfants semblent apeurés. Dans l'état dans lequel je me trouve, c'est normal qu'ils le soient. Je n'ai pas vu ma griffure et je n'ai pas de bandages. Il y en a à la maison, normalement.

« Pourquoi on doit partir ? fit ma sœur en se levant.
- T'occupes.
- Je vais la prévenir, vous allez voir !

Je ne me préoccupe pas de cette femme. Une fois ma sœur prête, je la prend par le bras et nous sortons de la salle. Nous marchons dans les couloirs. Bon, ça c'est fait. Maintenant, on rentre à la maison et là, c'est les parents qui décident. J'espère qu'ils seront là.

Une fois dehors, je remarque que la brume s'est à nouveau dissipée. Tant mieux. Nous nous approchons de la grille.

« Je vais te hisser. Essaie de ne pas faire de bruit et tombes sans te faire mal.
- Quoi ?
- Fais ce que je te dis et pose pas de questions.

Je commence à en avoir marre. Faut encore que je conduise. Une fois ma sœur hissée, je traverse aussi la grille. Au moins, le camion est toujours là. Bon, allez, on part d'ici.

J'ai garé le camion dans une impasse. Il n'y a qu'une voie par laquelle un véhicule peut passer. L'autre voie est un escalier étroit. J'ouvre la porte côté chauffeur.

« Mais, tu fais quoi ? Tu vas conduire ? Mais, tu peux pas conduire ! me dit ma sœur
- Montes. Allez ! »

J'ouvre la porte côté passager et insères la clé. Mais avant, il faut que je lui donne des instructions une fois qu'elle sera installée.

« Bon, il va falloir que tu fasses exactement ce que je te dis, ok ? C'est très important. D'abord, tu dois rester silencieuse, donc tu ne dois pas crier ou faire de bruit inutile. Pour le camion, oui, je sais pas conduire, mais j'ai pas eu le choix de le voler. Ça, on s'en fout. Il faut qu'on rentre à la maison. On doit trouver les parents. Après, on verra. Maintenant, attaches ta ceinture. On part.

Ma sœur n'est pas rassurée. Mais c'est pas grave. Par contre, faut qu'on bouge. Je vois un malade se rapprocher. Je démarre le camion et j'arrive à le sortir de l'impasse. Me revoilà sur la route. C'est très difficile de conduire ce truc, mais j'apprends. Heureusement, l'école de ma sœur est plutôt proche de notre appartement.

Et je suis toujours en vie.
Dernière modification par SkeletonCreek le 24 juin 2014, 22:45, modifié 3 fois.
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Gore] D'une humeur mordante

Message par Griffin Claw »

 ! Griffin Claw:
Etant une fic gore, le sujet est déplacé dans la section +18.
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Acylius
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Gore] D'une humeur mordante

Message par Acylius »

Quel est le rapport avec mlp ?
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SkeletonCreek
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Gore] D'une humeur mordante

Message par SkeletonCreek »

Acy: [Hors-Sujet]. :sisi:

EDIT: Chapitre 5 et 6 disponibles.
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Violence] D'une humeur mordante

Message par SkeletonCreek »

Chapitre 7 disponible.
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Violence] D'une humeur mordante

Message par Vuld Edone »

Regardé le chapitre un. Refermé le spoiler. Regardé le chapitre deux. Refermé le spoiler. Regardé le chapitre sept. Scrollé. Refermé le spoiler.

Okay.

Je vais faire abstraction du fait que 'a pas poney, :lunascare: , et je vais aussi rapidement passer sur la routine :
1) Tes chapitres sont trop courts.
2) Ton histoire est générique.
3) Ton titre.
En fait je vais commencer par le titre. Tu utilises un jeu de mots pour annoncer une histoire censée être violente. C'est comme si tu titrais "Je vais poutrer ta mère !" pour une romance...
Mais alors mettons que le titre annonce justement une approche originale des zombis. Une fois encore, oublions le manque cruel de chewing-gums sur sabots et imaginons des fana' de zombis. D'une humeur mordante... on va suivre un zombi ? Un type infecté ? Ou à la recherche d'un infecté ? Ou bien le ton sera simplement cynique, humour noir...
RIEN. Rien. Rrrrrrrrrrien. Mais rien de rien de chez rien de rien de rien du tout que dalle de rien de rien. "Je" se lève un matin banal dans sa famille banale pour aller à son école banale vers un breakout banal où on va déranger des gens. Alors maintenant explique-moi pourquoi je devrais lire cette histoire, et pas celle avec les mignons zomponies de... c'est qui qui a écrit ça déjà... ou encore ma comédie avec Câlin ? Et là je ne parle pas de poneys, je parle de traiter le sujet de façon originale. Les gens se plaignent qu'on nous fout du zombi à toutes les sauces, c'est bien qu'il est difficile de se démarquer de la concurrence : s'il y a un genre où il faut faire preuve d'originalité, c'est là. Donc ton histoire est générique et c'est un énorme problème.
Ce problème se traduit par des chapitres courts, et ça en soi ce n'est pas un problème si cette brièveté signifiait énormément de choses en très peu de mots, mais ici ça signifie juste que tu ne sais pas quoi dire. Ton premier chapitre se résume à "je dois l'envoyer à l'école et m'arrêter juste avant la porte", et c'est tout ! Tout le reste ce sont des banalités pour faire du remplissage, oui j'ai lu en diagonale, oui je m'excuserai si tu avais kira-planifié je ne sais quelle intrigue géniale du Tartare, mais là en l'état tu as juste écrit une histoire à l'aveugle et ça se sent.

Quand je demande aux gens d'allonger leurs chapitres, ce n'est pas parce que j'aime les chapitres longs. Au contraire. Plus c'est court plus ça me va. Je demande aux gens d'allonger leurs chapitres parce que je veux qu'ils exploitent ce qu'ils ont. Mais là qu'est-ce que tu as ? Un héros lambda et des zombis. Il te manque un "core", un thème, une idée directrice qui ferait que TON histoire de zombis sera différente des mille autres histoires de zombis, et qu'elle vaudra donc le coup d'être lue.
Donc 'a pas poney si tu veux, mais là je ne vois pas de potentiel et je ne vois pas d'effort. À mes yeux tu veux juste t'amuser et honnêtement okay, si c'est ce que tu veux alors continue, have fun. Mais ce n'est pas fait pour être lu par d'autres.

'Ala.
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Violence] D'une humeur mordante

Message par Toropicana »

Vuld Edone » 24 Juin 2014, 23:12 a écrit :Alors maintenant explique-moi pourquoi je devrais lire cette histoire, et pas celle avec les mignons zomponies de... c'est qui qui a écrit ça déjà... ou encore ma comédie avec Câlin ?

Elle est étrange cette phrase :hap:
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Violence] D'une humeur mordante

Message par Acylius »

Quand renard fâché, lui toujours faire ainsi.
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Violence] D'une humeur mordante

Message par SkeletonCreek »

Mouais.

J'ai surtout l'impression que tu m'as pissé dessus. Tu aurais supprimé ton pavé et seulement écrit "C'est d'la merde, arrêtes d'écrire, personne peut lire ton morceau de PQ." que j'aurais réagi de la même manière.

"Je", si il est banal pour toi, c'est que tu n'as pas compris où je voulais en venir. C'est pas grave. Par contre, pour les histoires de zombies à toutes les sauces, si tu as un site référence, je suis preneur. Parce que j'ai du mal à en trouver.
"Ton premier chapitre se résume à "je dois l'envoyer à l'école et m'arrêter juste avant la porte""

Non, je crois que t'as rien compris. En même temps, si t'as lu en diagonale...

Pour ce qui est de l'originalité, le "core", bah, je sais pas trop. J'ai aucune idée pour ce genre de trucs.

Sinon, pour les chapitres, oui, je vais essayer de les faire plus longs. Je vais juste arrêter de les publier ici parce que j'ai pas fini d'essuyer la pisse que j'ai sur moi.
Au fait: "mais là en l'état tu as juste écrit une histoire à l'aveugle et ça se sent." Heureusement que je l'ai précisé dans le premier message, hein ?
(oui, je l'ai mauvaise, j'avoue)
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Re: [Hors-Sujet][Zombie][Violence] D'une humeur mordante

Message par Blackhoof »

Bon, j'ai lu et...

Je suis désolé, mais là, c'est pas possible là.

Pour jouer sur les mots, je reconnais les symptômes de la maladie. Ton sujet est banal, exploité et surexploité, mais soit ; why not ? L'action est globalement fluide, mais un prologue aurait sûrement été bénéfique, une bêta-lecture aussi d'ailleurs.

Un conseil, commence par écrire un texte court du type "nouvelle", ça permet de fixer un petit pan d'univers sans lancer de série à rallonge ; et si tu le souhaites, tu peux même convertir ta nouvelle en prologue. Il faut savoir qu'écrire une épopée en 20 volumes, c'est à la portée de tout le monde, mais bien écrire un seul volume, c'est un autre monde. Un pavé de 300 pages c'est plus un défaut qu'autre chose, pour rendre une histoire palpitante sur une telle longueur, il faut des personnages travaillés et soignés, des décors consistants, et un scénario en béton armé. Et au pire, avec plein de petites nouvelles sur une intrigue, tu peux largement faire une petite série sans problème... :sisi:

Encore un conseil, n'hésite pas à t'inspirer de tes auteurs préférés ; de la même manière qu'un apprenti peintre reproduit une partie de la touche de son maître. Tu vas prendre ton roman préféré, le relire, mette un post-it sur des pages qui comportent des moments forts et impactants (description, bataille, réplique). Et ensuite, tu analyses, tu décortiques, tu tritures comme en Français. Avec ces petits trucs que tu viens de trouver, tu peux faire une boite à outils littéraire pour poser les bases d'un chapitre. Moi, en partant de deux lignes de Tolkien, j'ai réussi à faire dix lignes de description. Et pourtant, aucun des mots de Tolkien ne se retrouvait dans ma description, il n'y avait donc aucun plagiat, juste inspiration ; sans compter que les deux personnages n'avait aucun rapport (elfe et minotaure). :ok:

Voilà, j'ai critiqué que deux aspects, mais j'avais la flemme et la flegme de faire plus. Après, c'est à toi d'utiliser mes conseils pour me chier un truc potable.

PS : essaye d'appréhender des produits Z qui existent déjà, ça peut t'inspirer. (Ennemis, World War Z, Biohazard, Guide de survie en territoire zombie, les films de Romero...)
Rien n'est mauvais, seul la quantité est poison...
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